jeudi 20 décembre 2012


Travail à la chaîne : une journée de conférences interactives

Source : Mesures alternatives Jeunesse de Laval

7 février 2013
Centre jeunesse de Laval

« ET SI ON S’EN PARLAIT »

Dans le cadre de sa septième édition Travail à la chaîne, les membres de la Table sociojudiciaire de Laval vous invitent à participer à cette journée de collaboration et d’échanges entre intervenants des milieux communautaire, policier, de la santé et des services sociaux, scolaire et judiciaire. Par des conférences, exposés interactifs et échanges, voici une occasion unique de s’informer, de partager sur des enjeux et sur les situations complexes pour lesquelles nous sommes amenés à intervenir concernant la délinquance sexuelle. Nous aurons la chance d’accueillir pour cette journée plusieurs conférenciers oeuvrant tant auprès des victimes que des agresseurs.

Quel est le travail policier et celui des intervenants lorsqu’il y a dévoilement d’une agression sexuelle? (conférenciers : S/D François-Guy Delisle et S/D Isabelle Goulet police de Laval, un représentant du Directeur des poursuites criminelles et pénales et une intervenante du Centre Jeunesse de Laval).

Les services offerts par le Centre d’intervention en délinquance sexuelle (CIDS) à la clientèle adolescente ; diverses typologies d’adolescents ayant abusés des enfants, facteurs cliniques associés à la récidive sexuelle (conférencier : M, Yves Paradis, Centre d’intervention en délinquance sexuelle).

Vénus, un projet au sein de l’organisme Sida-Vie Laval. Vénus se veut une présence auprès de personnes oeuvrant dans le travail du sexe afin de promouvoir une sexualité responsable et sécuritaire et ce tout en préservant leur dignité. (conférencier : Richard Cadieux, Directeur général, Sida-Vie Laval)

Les services du Centre de prévention et d’intervention pour victimes d’agression sexuelle (CPIVAS) les façons de travailler, les attitudes aidantes et les conséquences de ces abus dans la vie des victimes. (conférencière : Madame Martine Poirier, Directrice générale, CPIVAS)

« Plan d’enquête en proxénétisme », cela vous dit quelque chose? (conférencier : M. Dany Gagnon, Service de protection des citoyens, Laval).

« Les Survivantes », intervention et témoignage

Lieu :              Centre jeunesse de Laval, 308, boulevard Cartier Ouest, Laval, salle1
Stationnement gratuit sur place et accessible par autobus et le métro Cartier
Date :              7 février 2013                                     Heure :        8 h 30 à 16 h 30
Coût :             30 $ (incluant dîner (sur place) et pochette du participant)

Merci de compléter le formulaire d’inscription et nous le faire parvenir avant le 1er février 2013!

Membre du comité organisateur :

Carole Du Sault                                                       Solange Guay
Centre jeunesse de Laval                                            Mesures alternatives jeunesse Laval

Jocelyne Gaudreau                                                  François Nolin
Centre jeunesse de Laval                                            Service de protection des citoyens, Laval

Marie-Josée Flageole
Service de protection des citoyens, Laval

lundi 17 décembre 2012


La période des fêtes, une période de réjouissances? Pas pour les victimes de violence conjugale et d’agressions à caractère sexuel…  

Communiqué, pour diffusion immédiate

Laval, le lundi 17 décembre 2012  – La Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval (TCVCASL) a lancé le 6 décembre dernier sa campagne de sensibilisation sur le réseau social Facebook, afin de rejoindre les personnes victimes, mais aussi les personnes auteures de violence sexuelle et conjugale.

« La période des Fêtes, avec ses rassemblements multiples, est souvent névralgique pour les personnes touchées par les problématiques d’agressions à caractère sexuel et de violence conjugale. En témoigne notamment l’augmentation du nombre de plaintes enregistrées par les services policiers», mentionne Eve-Marie Lampron, coordonnatrice de la TCVCASL. « C’est aussi une période de partys de bureau et de partys de famille où des situations de violence surviennent ».

« C’est pourquoi nous avions décidé de réaliser une campagne de sensibilisation sur Facebook en décembre 2011 et janvier 2012, afin d’être en mesure de diriger les personnes concernées vers notre site Web. Celui-ci rassemble plus de 100 pages d’informations variées sur la violence conjugale et les agressions à caractère sexuel. Et comme plus de 134 000 LavalloisEs ont un compte Facebook, ce procédé nous a permis de rejoindre de nombreuses personnes ».

« Le résultat s’est avéré très concluant : plus de 7 000 Lavallois-e-s ont alors cliqué sur nos publicités, et ont ainsi pu été redirigé-e-s vers les ressources appropriées à leur situation. C’est pourquoi nous reconduisons la campagne cette année, avec davantage de budget et sur une plus longue période, afin de rejoindre encore plus de personnes».

S’adresser aux personnes avec les mots qu’elles utilisent

La particularité de cette campagne est qu’elle reprend les phrases que les personnes disent ou pensent elles-mêmes, qu’elles soient victimes ou agresseures. On pense par exemple au classique « je ne l’ai presque pas touchée ».  Du côté des victimes, on entend souvent « tous les couples se chicanent, c’est normal… » ou « j’ai honte, je n’aurais pas dû m’habiller ainsi », etc. En apercevant ces phrases dans l’onglet « publicités » de leur compte Facebook, les Lavallois-e-s peuvent ainsi se sentir interpellé-e-s, et souhaiter en savoir davantage.

Inconduites sexuelles de la part de professionnel-le-s de la santé

La campagne cible aussi la problématique particulière des agressions commises par des professionnel-le-s de la santé. Un groupe de chercheures, en collaboration avec l’Association québécoise Plaidoyer Victimes, a récemment publié un rapport éclairant sur la question[1]. Selon celui-ci, entre 2005 et 2010, 122 demandes d’enquête pour inconduite sexuelle ont été enregistrées par les ordres professionnels québécois réunissant des travailleurs et travailleuses de la santé. « Pendant la campagne 2011-2012, la publicité sur les agressions commises par des professionnel-le-s de la santé est celle qui a le plus retenu l’attention du public », mentionne également Eve-Marie Lampron.

Campagne 2012-2013

La campagne se tiendra jusqu’au 15 janvier 2013. « Nous espérons rejoindre autant de Lavallois-e-s que l’an dernier, et même davantage. Les médias sociaux s’imposent de plus en plus comme outils de sensibilisation du public, et nous permettent de nous adresser à la fois aux victimes et aux auteur-e-s de violences conjugale et sexuelle. Les rejoindre et les informer, c’est déjà une première étape, tout à fait cruciale, vers leur prise de conscience ».

La Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval

Depuis 1985, la Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval (TCVCASL) regroupe des organismes et des institutions du territoire lavallois luttant contre les violences conjugale et sexuelle. Travaillant avec une approche terrain, notre organisme vise à sensibiliser et à informer la population en général, ainsi qu’à former ses membres en particulier. Notre devise est la suivante : « Face à la violence, c’est tolérance zéro! ».


[1] Manon Bergeron, Mariève Talbot-Savignac, Martine Hébert, en étroite collaboration avec l’Association québécoise Plaidoyer-Victimes, « Rapport de recherche : étude exploratoire sur les inconduites sexuelles entre un-e professionnel-le de la santé et un-e client-e au Québec », septembre 2012. http://www.aqpv.ca/images/docs/Rapport_ARUC_AQPV_UQAM.pdf (page consultée le 6 décembre 2012). 

jeudi 6 décembre 2012

6 décembre : se souvenir pour que cesse enfin la violence envers les femmes


Laval le jeudi 6 décembre 2012 – La Table de concertation de Laval en condition féminine (TCLCF), et la Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval (TCVCASL) unissent leurs voix pour commémorer aujourd'hui un bien tragique anniversaire, celui de la tuerie de Polytechnique, où un homme tua 14 femmes et en blessa plusieurs autres dans un acte de haine misogyne le 6 décembre 1989. 
La TCLCF et la TCVCASL tiennent à souligner cet événement, que personne ne peut ni ne doit oublier, en lançant une courte vidéo, tournée récemment lors d'un die in organisé au cégep Montmorency dans le cadre des 12 jours pour l'élimination de la violence envers les femmes, qui se terminent aujourd'hui. « La vidéo et l'action dénoncent la violence dont sont encore trop souvent victimes les femmes, simplement parce qu'elles sont des femmes, et le caractère tabou que revêt cette violence et qui permet de la maintenir. Pour que cette violence cesse enfin, il faut briser le silence, cesser d'excuser les hommes et croire les victimes » souligne Marie-Ève Surprenant, coordonnatrice de la Table de concertation de Laval en condition féminine.

À Laval, cette réalité est bien connue : les maisons d'hébergement débordent et les ressources pour les femmes victimes de violence peinent à répondre à toutes les demandes d'aide. « En 2011, plus de 1400 infractions contre la personne ont été commises dans un contexte de violence conjugale, selon le service de police de la ville de Laval. Et cela ne représente que la pointe de l'iceberg : c'est moins du tiers des femmes qui dénoncent la violence dont elles sont victimes. Quant aux agressions sexuelles, elles ne sont dénoncées que dans 10% des cas », déplore Ève-Marie Lampron de la Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval.

En cette triste journée anniversaire et dernière journée de la campagne pour l'élimination de la violence envers les femmes, la Table de concertation de Laval en condition féminine de même que la Table de concertation de Laval en violence conjugale et agressions à caractère sexuel tiennent à honorer la mémoire des victimes, à saluer le courage des survivantes et à réitérer leur engagement auprès des Lavalloises dans la lutte contre le fléau qu'est la violence envers les femmes.

*La Table de concertation de Laval en condition féminine (TCLCF) est un regroupement régional travaillant avec ses membres à l'amélioration de la qualité et des conditions de vie des femmes, tant aux plans social, économique et politique. Depuis plus de vingt ans, la TCLCF, qui représente plus de 30 000 Lavalloises, développe un espace de solidarité entre les groupes de femmes de Laval en plus d’initier des actions collectives pour une véritable égalité entre les sexes.

* La Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval (TCVCASL) est un regroupement régional composé de membres oeuvrant  en violence conjugale et  agressions  à caractère  sexuel. Grâce à  son  approche   terrain,   la  TCVCASL vise  à sensibiliser et informer la population en général et à former ses membres en particulier et ce, sur la base d’une analyse multifactorielle et dans une perspective de transformation sociale.