vendredi 16 décembre 2011

Le rôle des policiers dans les situations de violence conjugale

Vous avez probablement entendu parler de Maria Altagracia Dorval, cette femme qui a été assassinée par son conjoint à Montréal Nord en octobre 2010. Dans ce dossier, le rôle de plusieurs policierÈREs a été questionné et cette semaine,  le commissaire à la déontologie policière a appelé à comparaître cinq d'entre eux pour négligence. 

Le rôle des policierÈREs est extrêmement important dans les situations de violence conjugale, car ils sont des intervenantEs de première ligne. Non seulement ils et elles interviennent dans les situations de violence conjugale, mais ils et elles peuvent aussi transmettre des informations aux victimes et aux auteurEs de violence et leur remettre les coordonnées des ressources appropriées.

Nous sommes heureux et heureuses de savoir que cette année à Laval, les maisons d'hébergement du territoire (Maison l'Esther, Maison le Prélude et Maison de Lina) en collaboration avec le Centre d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC) de Laval offre une formation aux policierÈREs de la ville à propos de la violence conjugale. Cette formation permettra aux policierÈREs, notamment, de mieux comprendre la dynamique de la violence conjugale, mais aussi de leur donner des outils concrets dans le cadre de leur travail.

Pour en connaître plus sur la dynamique de la violence conjugale, sur les conséquences de celle-ci, mais aussi pour mieux comprendre le processus judiciaire qui sera mis en branle lors d'une plainte dans un contexte de violence conjugale, vous pouvez consulter notre guide Brisez le silence ou sa version anglaise Break the silence sur notre site Web.

Bonne lecture!

mardi 13 décembre 2011

Les magazines pour hommes et les délinquants sexuels emploient-ils le même langage?

C'est à cette question qu'une équipe de recherche à l'université Surrey a tenté de répondre dans le cadre d'une étude. Leurs résultats? Oui, les magazines pour hommes et les délinquants sexuels emploient le même langage à l'égard des femmes. Ils ont même fait une expérimentation pour voir si "monsieur-tout-le-monde" était capable de déterminer quelles phrases étaient tirées d'entrevues avec des délinquants sexuels et quelles phrases étaient tirées de magazines pour hommes. Est-ce que ces hommes ont réussi le test croyez-vous? Vous pouvez consulter cette vidéo pour connaître la réponse...

Registre des armes à feu - Advenant l'adoption de C-19, Québec s'adressera aux tribunaux afin d'obtenir le transfert des données

Communiqué

QUÉBEC, le 13 déc. 2011 /CNW Telbec/ - Le ministre de la Sécurité publique, M. Robert Dutil, a annoncé aujourd'hui que le gouvernement du Québec s'adressera aux tribunaux, à la suite de la sanction du projet de loi fédéral C-19, afin de récupérer les données des certificats d'enregistrement des armes à feu sans restriction (armes d'épaule) des citoyens québécois inscrites dans le Registre canadien des armes à feu.

Advenant un jugement favorable des tribunaux, un projet de loi serait déposé à l'Assemblée nationale afin d'établir notamment la mise en place d'un registre québécois des armes d'épaule, à partir des données obtenues du gouvernement fédéral.
« Le Québec croit en un système d'enregistrement des armes à feu, lequel est essentiel à la prévention du crime, au travail des policiers et à l'administration de la justice. D'ailleurs, il est important de rappeler qu'au cours de la dernière année, 2 561 armes à feu ont été retirées sous ordonnance afin de s'assurer de la sécurité du propriétaire de l'arme ainsi que celle d'autrui », a déclaré le ministre de la Sécurité publique.

Le 17 novembre dernier, le ministre Dutil s'était déplacé à Ottawa pour réitérer, encore une fois, la position sans équivoque du Québec sur le maintien intégral du registre canadien des armes à feu. À défaut de pouvoir le faire, le Québec a demandé au gouvernement fédéral, dans une lettre transmise le 2 décembre dernier, de modifier le projet de loi C-19 afin d'y retirer les dispositions concernant la destruction des données et d'entreprendre dans les meilleurs délais des discussions visant le transfert au Québec des données relatives aux certificats d'enregistrement des armes à feu d'épaule de ses citoyens.

« À ce jour, le Québec n'a reçu aucune réponse favorable à ces demandes. D'ailleurs, le Québec est toujours disposé à discuter avec le gouvernement fédéral pour convenir des modalités de transfert des données inscrites dans le Registre canadien des armes à feu d'épaule qui concernent les citoyens québécois. Il est injuste et inéquitable pour les citoyens québécois, qui ont contribué par leurs impôts à la création de ce registre, que les données les concernant soient détruites sans que, préalablement, le gouvernement du Québec ne se voit offrir la possibilité de les récupérer », a souligné le ministre Dutil.


Rappelons que le projet de loi fédéral C-19, présenté en octobre dernier, vise l'abolition de l'enregistrement obligatoire des armes à feu d'épaule et la destruction de toutes les données relatives à l'enregistrement des armes à feu sans restriction inscrites au registre depuis sa création. La position du gouvernement du Québec sur le maintien intégral du registre est partagée par les organisations policières du Québec, de même que par plusieurs organismes qui travaillent en matière de santé et de sécurité publique ainsi que par les familles des victimes des tragédies survenues au Québec. 

lundi 12 décembre 2011

Violence conjugale: les proches sont aussi concernés


Voici un texte qui a été publié dans le Courrier Laval le 11 décembre 2011 sur l'action de 3 des membres de la TCVCASL.
À l’occasion des 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes, qui se tenaient du 25 novembre au 6 décembre, les maisons L’Estherde Lina et le Prélude ont fait parvenir 30 000 cartes postales dans les foyers lavallois afin de sensibiliser les proches des victimes, et ce, pour une quatrième année.
«Chaque année, ces envois se font par roulement afin de toucher un maximum de gens. Si les proches ne peuvent à eux seuls prévenir les agressions ou les homicides, en créant une alliance entre proches et professionnels ainsi qu'entre services de police et intervenants psychosociaux, nous multiplions notre capacité de prévention», pense Jenny Godmer, de la Maison de Lina qui a hébergé, l'année dernière, plus de 150 femmes et 70 enfants, en plus des interventions externes.
Chicane ou violence ?
L’outil de sensibilisation explique entre autres les facteurs clés qui permettent d’identifier les situations de violence.
«Il faut se demander si l’un recherche un pouvoir sur l’autre. Et quelle est l’intention ? Convaincre ou contrôler ? Quel est l’impact sur la victime ? Est-elle libre d’agir et de s’exprimer?», indique une intervenante à la Maison L’Esther.
En plus de vulgariser le concept de violence conjugale, la carte postale est un moyen d’atteindre un public difficile à rejoindre, selon Mme Godmer. «C’est plus facile avec les proches, car ce ne sont pas eux les victimes. Une personne qui soupçonne une violence dans son couple hésite à se procurer de l'information, car elle a peur.»
Épauler les victimes
La peur, Marie (nom fictif), 38 ans, sait ce que c’est. Après plus de 15 ans de vie avec son ex-conjoint, la mère de famille porte plainte à l’automne 2010 pour violence conjugale.
«Au départ, c’était plus du dénigrement, de la violence verbale, puis, c’est devenu physique, avec des coups», se souvient la Lavalloise. La certitude que «ça allait s’arranger» combinée à la peur des représailles l’ont amené à supporter la situation durant plusieurs années.
Malgré un entourage présent, Marie, sous l’emprise de son ex-conjoint, hésite à parler. «Mes proches étaient au courant qu’on avait des problèmes de couple, mais ils ne pensaient pas que c’était de la violence. J’avais honte et je savais que si j’en parlais, personne n’aurait compris pourquoi je restais. J’aurais eu de la pression et même peut-être perdu des amis.»
Aujourd’hui, avec le recul, la Lavalloise, qui regrette de ne pas avoir tiré la sonnette d’alarme avant, souhaite clarifier le rôle des proches. «Les proches sont importants, mais c’est difficile de comprendre la violence et ses cycles. Quelquefois, ils ne comprennent pas qu’on puisse pardonner. Les proches doivent être là pour supporter la personne et l’épauler plus que de la juger», plaide-t-elle.

Communiqué de presse


La ministre Michelle Courchesne inaugure le Centre intégré de services de première ligne de l'ouest de l'île de Laval

LAVAL, QC, le 12 déc. 2011 /CNW Telbec/ - La ministre responsable de l'Administration gouvernementale, présidente du Conseil du trésor, ministre responsable de la région de Laval et députée de Fabre, madame Michelle Courchesne, inaugure aujourd'hui le Centre intégré de services de première ligne de l'ouest de l'île de Laval, une nouvelle installation du Centre de santé et de services sociaux de Laval.
« Ce nouveau point de service permettra de mieux desservir la population de l'ouest du territoire de notre centre de santé et de services sociaux. C'est un secteur en pleine expansion. Il était donc essentiel d'y offrir des services de proximité. Le Centre intégré travaillera aussi en étroite collaboration avec les cliniques médicales du milieu, renforçant ainsi de façon marquée l'offre de soins de première ligne », a précisé madame Courchesne.


Le Centre intégré collaborera en particulier à la prise en charge de certains patients plus vulnérables, par exemple les personnes en perte d'autonomie, les malades chroniques et les personnes présentant des problèmes de santé mentale. Pour ce faire, une approche interdisciplinaire sera priorisée. En effet, les différents professionnels des services médicaux, infirmiers, sociaux et de réadaptation travailleront de façon concertée. De plus, les services seront adaptés aux besoins des différents groupes présents dans l'ouest de Laval, dont la population anglophone et allophone.


« Je félicite l'équipe du Centre de santé et des services sociaux de Laval pour une forme originale d'organisation des services, qui met à contribution les partenaires importants que sont les groupes de médecine de famille. Les patients sont les grands gagnants de ce développement novateur de l'offre de service dans l'ouest de Laval », a conclu madame Courchesne. 

vendredi 9 décembre 2011

Et vous, qu'auriez-vous fait?

Un groupe en défense des droits des femmes de Johannesburg, en Afrique du sud, ont fait une expérimentation dans un beau quartier de la ville.

Un soir, un jeune homme se met à jouer de la batterie dans son appartement. Il ne met pas longtemps à son voisinage à venir lui demander de cesser de faire du bruit, car "il vit dans une communauté et doit prendre en considération le voisinage" (traduction libre). Le jeune homme s'arrête donc de faire de la musique.

Quelques nuits plus tard, le même jeune homme fait jouer une trame sonore d'un couple qui se parle, puis crie: on assiste (entend) une scène de violence conjugale. Au niveau sonore, cette situation produit sensiblement le même bruit que la précédente.

Combien de voisin se sont interposés dans cette deuxième scène croyez-vous? Combien d'entre-eux ont appelé la police pour faire arrêter la scène? Écoutez la vidéo pour le savoir

Mais souvenez-vous: si vous entendez une scène comme celle-là près de chez vous, c'est qu'une personne a besoin d'aide. Appeler la police, ça fait partie des petits gestes que VOUS pouvez faire pour contribuer à contrer la violence conjugale et familiale dans votre communauté.

mercredi 7 décembre 2011

Lancement de la trousse "Égalité et diversité: zéro cliché!" de la TCLCF


La trousse éducative interculturelle sur les stéréotypes sexistes et sexuels Égalité & diversité : zéro cliché! de la Table de concertation de Laval en condition féminine est maintenant disponible en ligne.

Vous pouvez consulter la trousse en cliquant sur un des deux liens suivants 

Bonne exploration!




lundi 28 novembre 2011

Du 25 novembre au 6 décembre, c'est les journées d'action contre la violence faite aux femmes

La violence faite aux femmes est inacceptable, peu importe la forme que prend cette violence. La Fédération des femmes du Québec a produit cette vidéo qui met en scène plusieurs stéréotypes qui entourent encore la violence faite aux femmes. Partagez cette vidéo et dites non à la violence faite aux femmes!




mercredi 23 novembre 2011

Plan Accès Justice - Le ministre de la Justice annonce une hausse importante du nombre de juges pour accélérer la cadence des causes entendues devant les tribunaux


QUÉBEC, le 23 nov. 2011 /CNW Telbec/ - Le ministre de la Justice et Procureur général, M. Jean-Marc Fournier, a présenté aujourd'hui à l'Assemblée nationale le projet de loi n43 modifiant la Loi sur les tribunaux judiciaires, lequel propose d'augmenter la capacité des tribunaux à entendre des causes et à rendre des jugements. 


Tant en matière civile qu'en matière criminelle, les affaires devant les tribunaux se complexifient, les preuves documentaires sont de plus en plus volumineuses et les délais s'allongent.


À la Cour du Québec, le nombre de juges passerait de 270 à 290, restaurant ainsi les 20 postes abolis en 1997 par le gouvernement de l'époque. De ce nombre, 4 nouvelles fonctions de juges coordonnateurs adjoints seraient créées. Enfin, selon les mesures proposées, le gouvernement donnerait la possibilité, à la demande du juge en chef, d'autoriser des juges de paix magistrats à la retraite à exercer temporairement des fonctions judiciaires.


À la Cour supérieure, le projet de loi prévoit, dès son adoption, 7 postes de juges supplémentaires, de manière à ce que le Québec soit prêt à les accueillir sans délai lorsque la loi fédérale sur les juges aura été modifiée à la suite des demandes d'effectifs du juge en chef de la Cour supérieure. Le ministre Fournier a fait part à son homologue fédéral des changements proposés dans le projet de loi.


« Cette hausse du nombre de juges suit l'augmentation du nombre de policiers et de procureurs survenue au cours des dernières années, pour lutter encore plus efficacement contre la criminalité. Elle permettrait aussi de réduire les délais du système de justice, tant en matière civile et familiale, que jeunesse. Au final, c'est la capacité des citoyens à faire valoir leurs droits qui s'en trouverait renforcée. C'est une avancée majeure pour l'accès à la justice », a déclaré le ministre de la Justice.


Cette annonce du ministre de la Justice s'inscrit dans le cadre du Plan Accès Justice lancé le 29 septembre dernier. Ce plan prévoit une série de mesures qui seront graduellement mises en place au cours des prochains mois pour offrir aux citoyennes et aux citoyens du Québec un meilleur accès, plus rapide et moins coûteux, au système de justice.


Pour plus de renseignements, la population peut consulter le site Internet du ministère de la Justice ou se rendre directement à www.planaccesjustice.ca

mardi 22 novembre 2011

Le consentement en contexte de contacts sexuels et de sexting lors de l'adolescence

Madame Francine Lavoie, Ph. D. et chercheure à l'université Laval, en partenariat avec Entraide jeunesse Québec, sont à la rechercherche d'intervenantEs majeurEs ayant une expérience de travail psycho-social auprès d’adolescents et adolescentes de 14 à 18 ans afin de développer un outil de sensibilisation qui s'adresse aux jeunes sur la notion de consentement sexuel.

Vous répondez à ces critères et vous souhaitez mettre votre expertise à contribution? Vous trouverez toutes les informations sur ce projet ici

Formations sur l’accompagnement des victimes souffrant de stress post-traumatique

Devant la demande pour leurs formations sur l’accompagnement des victimes souffrant de stress post-traumatique, dispensées par Dre Pascale Brillon, l'Association québécoise plaidoyer-victime a ajouté de nouvelles dates de sessions.

1-     L’accompagnement des victimes souffrant de stress post-traumatique - Niveau 1

 Montréal – 26-27 janvier 2012
2- L’accompagnement des victimes souffrant de stress post-traumatique - Niveau intermédiaire

Trois-Rivières – 6-7 février 2012
3-     Mon client souffrant de stress post-traumatique ne s’améliore pas : pourquoi et quoi faire? Niveau avancé

Montréal – 28-29 mai 2012
Certaines conditions s’appliquent en fonction des différents niveaux de formation. Veuillez consulter le document joint pour en prendre connaissance.

Voici tous les détails sur la programmation, de même que la fiche d’inscription sont joints ici. Il est aussi possible de les télécharger au www.aqpv.ca
Merci de faire circuler dans votre réseau !
Katia Leroux
Agente de recherche et d'information
Association québécoise Plaidoyer-Victimes
Tél.: 514.526.9037
Téléc.: 514.526.9951
Courriel: kleroux@aqpv.ca
www.aqpv.ca

Lancement de la vidéo documentaire Nikh du Bouclier d'Athéna


Les intervenantes du Bouclier d'Athéna sont heureuses de vous convier au lancement de leur vidéo-documentaire Nikh (Victoire): Del'ombre à la lumière.

Le visionnement aura lieu à l'Office nationale du film, le 28 novembre prochain de 16h00 à 18h00.

Merci de contacter Maud Pontel pour réserver votre place, la capactié de la salle est de 140 sièges, faites vite!

Merci de faire circuler l'information dans vos réseaux et au plaisir de vous y voir!

Bonne journée

Maud Pontel
Coordonnatrice à la sensibilisation
Bouclier d'Athéna Services familiaux
(514) 274 8117

Projet de loi de l'ADQ - Sylvie Roy propose la dénonciation obligatoire de la pornographie juvénile

 Québec
Portail Québec > Actualité gouvernementale > Fil de presse > Projet de loi de l'ADQ - Sylvie Roy propose la dénonciation obligatoire de la pornographie juvénile
Projet de loi de l'ADQ - Sylvie Roy propose la dénonciation obligatoire de la pornographie juvénile
QUÉBEC, le 9 nov. 2011 /CNW Telbec/ - La députée de Lotbinière et leader parlementaire de l'Action démocratique du Québec, Mme Sylvie Roy, a annoncé ce matin qu'elle déposera sous peu un projet de loi visant à rendre obligatoire la dénonciation de la pornographie juvénile.


« Au cours des dernières années, les cyberprédateurs ont développé de nouvelles techniques pour échanger de la pornographie juvénile et les sites de clavardage se sont multipliés. Toutefois, le gouvernement n'a pas adapté le cadre législatif à cette nouvelle réalité. Autrement dit, le terrain de chasse des prédateurs sexuels s'est agrandi, mais on ne s'est pas donné les outils pour les contrer », a dénoncé la députée adéquiste.


« Afin de freiner l'expansion de la pornographie juvénile sur le Web, j'ai l'intention de déposer un projet de loi visant à rendre obligatoire la dénonciation de cette dernière par ceux qui en sont témoins. Une telle loi existe dans 4 provinces canadiennes et les résultats observés sont tangibles. Au Manitoba, par exemple, on a assisté à une augmentation de 126% des dénonciations dans la province », a ajouté Sylvie Roy.


Rappelons que la leader parlementaire de l'ADQ a questionné le Ministre de la Sécurité Publique, M. Robert Dutil, à ce sujet aujourd'hui. Ce dernier n'a pas voulu dire s'il allait appuyer le projet de loi adéquiste. « J'espère que le gouvernement libéral donnera suite favorablement à notre demande et démontrera une véritable volonté à lutter contre ce fléau », a conclu la députée de Lotbinière.



Battre sa femme est désormais légal au Kansas


Il n'y a pas qu'au Canada où les instances gouvernementales se lancent la balle pour régler la facture du judiciaire. À Topeka, la capitale de l'état du Kansas, aux États-Unis, le maire de la ville vient de poser un geste draconien à l'égard des personnes victimes de violence conjugale. En effet, il vient d'abolir le crime de violence conjugale, car son comté n'a pas les moyens de payer les frais relié aux procédures judiciaires reliées à ces délit. Ce geste politique visant à faire pression sur l'état du Kansas aura un impact sur la vie de bien des victimes de violence conjugale, car tous les crimes commis durant cette période ne seront pas considérés comme des crimes. 

Alors qu'on sait que les personnes victimes de violence conjugale mettent souvent beaucoup de temps avant de dénoncer leur situation, avant d'aller chercher de l'aide, quel message envoie-t-on à ces personnes? Que leur sécurité est négociable pour régler des conflits politiques?

Pour en connaître plus sur cette histoire, vous pouvez lire un article sur le sujet ici.

En attendant, nous vous rappelons qu'au Québec et au Canada, la violence conjugale est considérée comme un crime. Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à consulter les ressources de votre région. Vous pouvez aussi en apprendre un peu plus sur la violence conjugale dans les sections de notre site Web.

*** Merci à Karine Bonin du Service Correctionnel du Canada pour la transmission de cette nouvelle.

mardi 1 novembre 2011

Le Comité-conseil en matière de violence conjugale au Comité interministériel de coordination en matière de violence conjugale, familiale et sexuelle réclame le maintien du Registre des armes à feu et la sauvegarde des informations qu’il contient

Montréal, le 27 octobre 2011. Nous, membres du Comité-conseil en matière de violence conjugale au Comité interministériel (gouvernement du Québec ) de coordination en matière de violence conjugale, réunis le 26 octobre pour élaborer des recommandations pour le prochain plan d’action gouvernemental en matière de violence conjugale, demandons le maintien intégral du Registre des armes feu ainsi que la sauvegarde des données qu’il contient.

Ces données sont essentielles pour assurer la sécurité des victimes. L’abolition du Registre serait une perte importante d’outils de prévention et d’intervention en matière de violence conjugale. Rappelons que les policiers utilisent quotidiennement le Registre des armes à feu quand ils sont appelés à intervenir lors de situations de violence conjugale et lorsque les tribunaux ordonnent la saisie des armes à feu.

Nous demandons aux parlementaires canadiens de rejeter le projet de Loi C-19.

Nous demandons au gouvernement du Québec de mettre tout son poids dans la balance pour assurer le maintien de cet outil qui contribue à assurer le droit à la vie et à la sécurité tel que stipulé dans les chartes des droits et libertés québécoise et canadienne.

Sont signataires

Sylvain Lévesque, À cœur d’homme – Réseau d’aide aux hommes pour une société sans violence

Sylvie St-Yves, Agence de la santé et des services sociaux de Gaspésie/Iles-de-la-Madeleine

Chloé Deraiche, Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale

Christiane Patry, Association des centres jeunesse du Québec

Jean de Montigny, Association des directeurs de police du Québec

Arlène Gaudreault, Association québécoise Plaidoyer-Victimes

Melpa Kamatéros, Bouclier d’Athéna Services familiaux

Jacinthe Tessier, Centre d’aide aux victimes d’actes criminels

Karol O’Brien, Centre de solidarité lesbienne

Hélène Hauspied, Centre des femmes de Montréal

Monique Villeneuve, Comité communautés ethnoculturelles de la Table de concertation en violence conjugale de Montréal

Sylvie Pelletier, Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec

Manon Monastesse, Fédération des ressources d’hébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec

Claudette Leblanc, Fédération des cégeps

Julie Laforest, Institut national de santé publique du Québec

Odile Boisclair, L’R des centres de femmes du Québec

Louise Riendeau, Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale

Marie-France Godin, Regroupement québécois des ressources de supervision des droits d’accès

Jean Poirier, Service de police de la Ville de Québec

Joane Turgeon, Jocelyne Jolin, S.O.S. Violence conjugale

Yasmina Chouakri, Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes – Volet Femmes.

lundi 31 octobre 2011

Le récent reportage sur les cyberpédophiles diffusé à J.E. vous questionne?


L'émission J.E., sur les ondes de TVA, en collaboration avec le journal de Montréal, ont diffusé un reportage sur la cyberpédophilie sur leurs ondes dans les derniers jours.
Vous vous questionnez sur la cyberpédophilie et sur le profil de ces personnes? Vous aimeriez en connaître plus sur le sujet et vous êtes à la recherche de sources sérieuses? Voici un livre de référence publié au Québec cette année: "Cyberpédophiles et autres agresseurs virtuels".

Si vous souhaitez obtenir une formation à ce sujet, vous pouvez communiquer avec Yves Paradis, directeur du CIDS, qui a récemment présenté au 6e Congrès International Francophone sur l'Agression Sexuel, une conférence sur un sujet connexe.

Bonne lecture!

vendredi 21 octobre 2011

Les femmes victimes de violence conjugale au Québec : examen du profil des victimes, des agresseurs et du contexte

Le CRI-VIFF organise une matinée de transfert de connaissances ayant pour titre "Les femmes victimes de violence conjugale au Québec: examen du profil des victimes, des agresseurs et du contexte". Cette présentation aura lieu mardi le 8 novembre 2011 de 9h00 à 10h30 au Centre universitaire Québécois de statistiques sociales. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter l'annonce ici.

mardi 18 octobre 2011

Sexualité et éthique dans les professions du toucher


Les sexologues Martine Drapeau et Nathalie Houde vienne de publier un livre qui s’intitule "Sexualité et éthique dans les professions du toucher". Ce document est le fruit de centaines d'heures d'ensignement auprès d'étudiantEs en massothérapie.

Cet ouvrage permet de tracer la ligne entre l'inconduite sexuelle de la part d'un professionnel de la santé envers sa clientèle d'un toucher sain et professionnel.

Voici la description de l'ouvrage:

Il suffit d’associer les mots « toucher » et « sexualité » dans le cadre des professions de soignants pour que surgissent quantité d’exemples de fautes professionnelles et d’abus. Les règles d’éthique et les codes de déontologie tracent bien la ligne de l’inacceptable, voire de l’interdit, quand il s’agit de l’expression de la sexualité dans un cadre professionnel, mais cela suffit-il ?

La sexualité est une force de vie qui engendre des émotions et des sentiments complexes. Selon la profession à laquelle ils aspirent, les étudiants apprennent dans le détail le fonctionnement de telle ou telle partie du corps, mais en ce qui a trait à la sexualité et aux conditions propices aux transgressions, c’est presque le vide complet. Leur formation en éthique se fait plutôt silencieuse à propos du désir sexuel et de ce qui peut le déclencher, le nourrir, le maintenir. Tous spécialistes qu’ils soient, la plupart des professionnels du toucher ne savent que faire devant l’expression inattendue de la sexualité.

Ce livre se veut un outil pour mieux comprendre la sexualité humaine. Les auteures y expliquent en premier lieu certains principes de la santé sexuelle et relationnelle ainsi que les enjeux sexuels personnels pouvant surgir dans un contexte de soins. Elles fournissent ensuite un modèle d’intervention et de gestion des situations à caractère sexuel, puis elles présentent des applications cliniques permettant au lecteur d’intégrer ce modèle afin de bien se préparer à agir et à réagir en contexte professionnel.

Vous pouvez commander cet ouvrage en vous rendant sur ce site.

lundi 17 octobre 2011

Le ministre Yves Bolduc annonce la création d'un comité d'experts sur les homicides intrafamiliaux

Le ministère de la Santé et des Services sociaux vient de faire parvenir ce communiqué de presse: bonne ou mauvaise nouvelle selon vous?

Bonne lecture!

QUÉBEC, le 17 oct. 2011 /CNW Telbec/ - Le ministre de la Santé et des Services sociaux, le docteur Yves Bolduc, a annoncé aujourd'hui la création d'un comité d'experts sur les homicides intrafamiliaux. Le comité, qui entreprendra ses travaux sous peu, devrait remettre son rapport au printemps 2012.


« J'ai confié au comité le mandat d'étudier le phénomène des homicides intrafamiliaux, aussi bien au Québec que dans d'autres sociétés. Il devra aussi dresser un portrait des services offerts et des outils d'intervention disponibles, ainsi que recenser les meilleures pratiques en ce domaine. Enfin, je compte sur les experts pour formuler toute recommandation qu'ils jugeront pertinente pour prévenir ce type d'homicides, en cohérence avec les orientations ministérielles, notamment en matière de violence conjugale et de santé mentale », a déclaré le docteur Bolduc.


Le comité, qui compte une dizaine de membres, est présidé par monsieur Gilles Tremblay, une sommité sur les aspects sociaux de la violence. Titulaire d'un doctorat en sciences biomédicales de l'Université de Montréal, monsieur Tremblay est professeur à l'École de service social de l'Université Laval depuis 2001. Il a œuvré dans les champs du travail social et de la psychothérapie, à la fois dans le secteur public et en pratique privée. Il est directeur d'une équipe de recherche sur la masculinité et la société, et chercheur membre du Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes.

« Il serait illusoire de penser que nous pouvons enrayer les homicides intrafamiliaux, mais si nous pouvons en réduire l'occurrence en mettant en place de nouvelles mesures de prévention ou en développant des services supplémentaires, nous le ferons. Aucune famille ne devrait connaître la souffrance qu'occasionnent de tels drames », a conclu le docteur Bolduc. 

jeudi 13 octobre 2011

La femme, sa sexualité et son pouvoir sexuel; un programme d'appropriation de sa sexualité est lancé


Ina Motoi,  professeure agrégée en travail social à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) ayant fait des études en service social, en philosophie et en sexologie, et Rose Dufour, Ph. D. ayant une double formation d'infirmière et d'anthropologue spécialisée en santé publique viennent de lancer "La femme, sa sexualité et son pouvoir sexuel; un programme d'approrpiation de sa sexualité" auxPresses de l'Université du Québec.


Ce programme (que nous n'avons pas eu l'occasion de lire encore) a la particularité d'avoir été conçu, en partie, et de pouvoir être animé par les participantes elles-mêmes.Vous souhaitez en connaître un peu plus sur ce programme? Vous pouvez consulter sa fiche technique ici et le commander directement en ligne.Bonne lecture!

Colloque sur la prostitution juvénile des filles et des garçons au Québec à l'ère des nouvelles technologies





Le PIAMP, le projet d'intervention auprès des mineurs-res prostitués-ées, organise un colloque qui aura pour thème "La prostitution des filles et des garçons au Québec à l'ère des nouvelles technologies"  qui se tiendra le 12 novembre prochain au collège de Maisonneuve. Pour els personnes que ça intéresse, vous trouverez le programme du colloque ici!

Campagne "Ensemble, réagissons!" du RQCALACS

Le 15 septembre dernier avait lieu la journée d'action contre la violence sexuelle faite aux femmes. Le Regroupement québécois des centre d'aide et de lutte aux agressions à caractère sexuel (RQCALACS) a souligné cette journée en produisant 4 capsules vidéo qui visent à démythifier la violence sexuelle, notamment, dans un contexte avec unE professionnelLE de la santé, dans un contexte familial ou dans un contexte amoureux.  Voici les vidéos:








Standards de beauté et violence conjugale?

Existerait-il un lien entre les standards de beauté et la violence conjugale? C'est ce qu'avance Diane Prud'homme du Regroupement des Maisons pour femmes victimes de violence conjugale. Le Réseau Québécois d'action pour la santé des femmes a repris sur son blogue "Pour une mode en santé" le point de vue de madame Prud'homme ici. Bonne lecture!

Un lien entre la maltraitance des animaux et la violence familiale?




La Presse faisait paraître un article ce matin qui traitait de résultats receuillis dans le cadre d'une étude effectuée par la SPCA où on s'est intéressé au lien entre la violence familiale (vécue par les conjointEs et les enfants) et la violence faite aux animaux de la famille. Semblerait-il qu'un lien clair existe entre les deux phénomènes.


C'est par ici pour l'article complet.

L'impact du procès Turcotte dans le travail d'intervention et de prévention de la violence?


La semaine dernière, le verdict du procès Turcotte est tombé: non criminellement responsable pour cause de troubles mentaux.

Nous souhaitons vous rappeler que la Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval invitera la population et les intervenantEs de divers horizons à réfléchir aux liens qu'on peut faire entre violence et santé mentale lors de son colloque "Violence et santé mentale; les défis de l'intervention et de la prévention" qui se tiendra les 24 et 25 janvier 2012 au Chateau Royal de Laval.

Mais en attendant, une question se pose à la suite de ce  procès hyper-médiatisés: est-ce que ce verdict et cette jurisprudence aura un impact sur le travail de sensibilisation et d'intervention des différentes ressources qui travaillent en lien avec les problématiques de violence? Difficile d'y répondre maintenant, et de toute façon, tous et toutes ne s'entendent pas à ce sujet! :-)

Voici quelques textes d'opinion rédigés par des professionnelLEs de divers horizons à la suite de ce verdict. Ceux-ci vous permettront peut-être de rafiner votre compréhension en terme de droit, de violence et de santé mentale!
Si vous avez lu des articles crédibles et pertinents qui ne sont pas dans cette liste et qui expriment un autre point de vue, n'hésitez pas à nous le faire parvenir à info@tcvcasl.com

"Comment éviter de devenir victime de harcèlement en ligne?", par l'APC


Nous en parlons à plusieurs endroits sur ce site web (dont ici et ici): le harcèlement est une forme de violence. Le  harcèlement peut survenir dans plusieurs contextes (tentative de séduction qui s'avère être du harcèlement,  désir d'intimidation, tentative d'entrer en contact avec unE ex, etc), et la personne qui vous harcèle utilise peut-être le Web pour y arriver. L'Association pour le progrès des communications a créé un outil disponible en trois langues (français, anglais et espagnol) qui vous permettra de mieux comprendre qu'est-ce que le harcèlement en ligne et comment éviter d'être harceléE en ligne. De plus, vous trouverez dans cet outil des moyens et des actions à poser si vous êtes victimes de harcèlement en ligne.

Bonne lecture!

Comment éviter de devenir victime de harcèlement en ligne?
Cyberstalking; How to stay safe and protect yourself online?
Ciberacoso; Como cuidar tu seguridad y protegerte en internet 
Soucre: Site Web de l'Association pour le progrès des communications, consulté le 14 juin 2011, http://www.apc.org/fr/node/12318/

Qu’est-ce que le harcèlement en ligne?

Le harcèlement en ligne consiste en un envoi (répété) de menaces ou de fausses accusations par courriel ou téléphone mobile, la rédaction de messages menaçants ou faux sur des sites web, le vol d’identité ou de données ou encore l’espionnage et le suivid’un ordinateur et l’utilisation faite de l’internet par une personne donnée. La menace atteint parfois le monde physique.
Les prédateurs sont tout aussi présents sur l’internet que dans la vie réelle. N’importe qui peut être harcelé en ligne mais la plupart des victimes sont, comme dans le monde physique, des femmes. On estime que 80% des victimes du harcèlement sont des femmes1.
Et les initiateurs du harcèlement ne sont pas tous des étrangers. Il s’agit aussi souvent de partenaires, petits amis ou maris actuels ou dont on s’est séparé. Les victimes de violence conjugale font partie des groupes les plus vulnérables au harcèlement traditionnel et il n’est donc pas surprenant qu’elles soient également vulnérables au harcèlement en ligne2.
Comme pour d’autres types de violence à l‘égard des femmes, le harcèlement en ligne implique des relations de pouvoir, intimidation et contrôle de l’autre. Si on vous harcèle, sachez que ce n’est PAS VOUS qui avez “provoqué” ce harcèlement.
Comment empêcher une personne de me harceler en ligne?
  • Faites attention aux informations personnelles que vous partagez en ligne dans vos courriels, sur les sites de réseaux sociaux comme Facebook et Twitter et les forums de discussion. Il est très facile de glaner des informations sur l’endroit où vous vivez, vos endroits préférés dans votre quartier et les gens importants pour vous d’après vos messages et photos.
  • Créez un compte de courriel spécial pour vous enregistrer sur les sites de réseaux sociaux et autres espaces en ligne. Cela vous évitera de recevoir des pourriels et votre adresse personnelle ne sera pas révélée en cas de mauvais usage de vos informations privées par votre service en ligne.
  • Ne vous sentez pas obligée de remplir tous les champs lorsque vous vous enregistrez en ligne ou de donner des informations permettant de vous identifier comme votre date ou lieu de naissance.
  • Pour votre profil d’utilisateur en ligne, mettez une photo qui ne permette pas de vous identifier ou d’identifier l’endroit où vous êtes afin de ne pas pouvoir être reconnue.
  • Considérez utiliser un nom qui ne soit pas le vôtre ou un surnom dans votre adresse électronique, votre nom d‘écran ou d’utilisateur. Et n’ajoutez pas de dates comme celle de votre anniversaire dans votre adresse électronique ou votre mot de passe. Choisissez plutôt un nom neutre au niveau du genre et de l‘âge. Agissez avec votre compte internet et/ou d’adresse électronique comme vous le feriez avec votre carte de crédit, carte d’identité ou numéro de passeport – avec précaution.
  • Si vous vous séparez d’un partenaire intime – surtout s’il a un comportement violent, inquiétant, menaçant ou vous rend la vie difficile – réinitialisez tous les mots de passe de vos comptes, ceux de vos comptes de courriels et réseaux sociaux comme de vos comptes en banque, et trouvez-en qu’ils ne pourront deviner.
  • Les services comme Facebook changent sans arrêt leur politique de respect de la vie privée, et il est conseillé de contrôler la configuration de vos données personnelles pour vous assurer que vous partagez ces informations avec ceux en qui vous avez confiance et non avec la communauté internet. Certains sites ont des options qui vous permettent de tester comment les autres voient votre profil – faites ce test et assurez-vous que vous ne révélez que ce qui est absolument nécessaire.
  • Quelles informations votre famille et vos amis donnent-ils à votre sujet? Parlez-leur de vos inquiétudes sur le respect de la vie privée et aidez-les à mieux configurer leurs données personnelles.
  • Réalisez régulièrement une recherche sur l’internet sur votre nom et contrôlez les sites où vous apparaissez en ligne. Si vous trouvez des infos non autorisées sur vous, contactez le modérateur du site pour qu’il les élimine.
  • Assurez-vous que votre fournisseur de service internet (FSI), votre service de téléphone portable, de messagerie instantanée(appelée internet relay chat ou IRC dans certains contrats), de réseautage et les autres services que vous utilisez ont une politique de respect de la vie privée acceptable qui interdit le harcèlement en ligne. S’ils n’en ont pas, suggérez-leur d’en créer une et/ou changez de fournisseur pour en prendre un qui soit plus responsable face au respect de la vie privée de ses utilisateurs et à leurs réclamations.
  • *Si vous avez un blogue ou un site web personnel, lisez les informations de la page suivante.
Que faire si quelqu’un commence à me harceler en ligne?
  • Fiez-vous à votre instinct. Si vous êtes incommodée ou que vous sentez une certaine hostilité en ligne, quittez cet espace en ligne en vous déconnectant du site, en allant surfer aillieurs, ou en bloquant l’accès de cette personne.
  • Si vous recevez un contact non désiré, dites clairement à cette personne que vous ne souhaitez plus qu’il ou elle vous contacte. De nombreuses femmes qui ont déclaré avoir été harcelées le font et préviennent que tout autre contact sera dénoncé à la police. Selon le harceleur, la relation pourra s’aggraver ou cesser, donc si vous considérez approprié et nécessaire de le contacter, faites-le une seule fois et archivez votre message.
  • Conservez toute preuve de communication avec le harceleur. Ne les éditez ou altérez en aucun cas. Vous pouvez faire une impression de votre écran, notamment en cas de harcèlement en temps réel.
  • Si le harceleur poste des commentaires sur votre blogue, gardez-en des copies mais pensez également à ne pas les publier plutôt que d’effacer les messages grossiers.
  • Gardez une copie de vos communications avec les administrateurs du système internet ou les responsables du maintien de l’ordre si vous dénoncez le harceleur aux autorités. L’archivage de ces données est absolument essentiel. Gardez tout, même si votre premier geste serait d’effacer la communication du harceleur et tenter de l’oublier. Sauvegardez ces communications sur un autre ordinateur, une clé amovible ou un disque dur externe.
  • Pensez à bloquer ou filtrer les messages du harceleur. Beaucoup de programmes de courriel ont une option de filtrage. Le contact par forum de discussion peut également être bloqué, et vous pouvez activer l’option “bloquer une adresse IP” sur votre blogue ou site web si quelqu’un y poste continuellement des commentaires malveillants.
  • Si vos recherches sur l’internet révèlent que le harceleur publie des informations nuisibles sur vous dans d’autres espaces en ligne, faites une réclamation auprès des modérateurs/gérants du site externe. Dites que vous considérez cela comme une situation permanente de harcèlement en ligne et exigez qu’ils bloquent l’IP du harceleur, qu’ils enlèvent ses messages ou demandez au harceleur d’arrêter s’il ne veut pas être bloqué.
  • Dites à votre famille et vos amis qu’on vous harcèle en ligne. Être harcelé – en ligne ou non – est une expérience traumatisante et il est important de pouvoir compter sur le soutien de votre famille et de vos amis pour vous aider à y faire face. Vérifiez aussi ce qu’ils disent à votre sujet et les relations qu’ils ont avec vous dans leurs espaces en ligne, même par inadvertance.
  • Dites à votre employeur qu’on vous harcèle si vous pensez que cette personne pourrait vous harceler dans votre lieu de travail. Votre employeur sera plus à même de vous soutenir s’il reçoit des messages douteux ou malveillants vous concernant, et ils peuvent vous aider à limiter les dommages professionnels.
Cette personne continue de me harceler et je veux la dénoncer. Où puis-je déposer une plainte?
  • Si le harcèlement continue après avoir demandé à la personne d’arrêter et/ou le harcèlement s’aggrave, contactez le fournisseur de service internet du harceleur. La plupart des IP ont des politiques claires concernant l’interdiction de l’utilisation de leurs services pour harceler une autre personne. Souvent, un FSI tentera d’arrêter cette conduite en contactant directement le harceleur ou en fermant son compte. Si vous recevez des courriels malveillants, identifiez le domaine (après le signe “@”) et contactez ce FSI. La plupart des FSI ont une adresse comme abus@nom du domaine> ou postmaster@nom du domaine> que vous pouvez utiliser pour toute réclamation. Si le FSI a un site web, cherchez-y comment déposer votre plainte. Gardez le contact avec le FSI et assurez-vous que des actions soient prises, et conservez toute communication avec le FSI.
  • Contactez votre propre FSI pour vous aider à bloquer votre accès pour le harceleur et envisagez de changer de services s’ils restent insensibles à vos demandes ou n’ont pas de politique à ce sujet.
  • Cherchez quels organismes ou agences de votre pays ou communauté peuvent mener une enquête et agir en cas de harcèlement en ligne. Contactez la police ou tout autre organisme correspondant et informez-les de votre situation aussi précisément que possible, grâce aux copies du dossier que vous aurez constitué sur le harcèlement.
  • *Assurez-vous de conserver toutes les communications avec la police comme preuve. Selon votre pays, il se peut que le harcèlement hors et en ligne ne soient pas considérés comme des crimes, ou que la police locale ne soit pas au courant des dernières applications de la loi sur le harcèlement au harcèlement en ligne. Si vous ne trouvez pas d’aide au niveau local, pensez aux mécanismes de cyber-police nationaux et/ou aux militants pour la sécurité des femmes. Si vous avez du mal à contacter le bon organisme, écrivez àhelp@takebackthetech.net. Nous tenterons de vous indiquer la marche à suivre.
J’ai un blogue. Comment faire pour me protéger?
  • Ne postez pas votre adresse électronique. Créez plutôt un petit formulaire permettant aux gens de poster des commentaires et de soumettre LEURS coordonnées pour que vous preniez contact avec eux.
  • Demandez aux gens de s’inscrire sur un compte pour pouvoir poster des commentaires ou activez l’option permettant de suivre les adresses IP des commentateurs (pour en savoir plus sur les adresses IP et la façon de les retrouver, allez sur: http://www.localiser-ip.com/.
  • Soumettez tous les commentaires à approbation préalable avant leur publication publique, ou publiez simplement votre politique de messages acceptables (voir par exemple la politique sur les commentaires du blogue féministe Feministing http://feministing.com/about/[en anglais] pour avoir une idée de ce à quoi la vôtre pourrait ressembler). Vérifiez vos commentaires régulièrement et effacez ceux qui dépassent les limites de votre critère établi.
  • Saviez-vous qu’en vous enregistrant pour un nom de domaine (un site web), vos données personnelles – nom, adresse, numéro de téléphone, courriel – sont rendues publiques? Il s’agit d’une exigence de transparence pour de nombreux pays. Bien qu’il existe des services de domaine par proxy payants pour protéger la vie privée, même ceux-ci ne sont pas fiables face à une pression légale ou publique pour révéler les informations d’inscription. Si bien que si vous avez votre propre site web, il peut être intéressant d’utiliser l’adresse et le numéro de téléphone d’une organisation, ou une adresse qui ne révèle pas l’endroit où vous habitez. Créez un compte de courriel exclusivement pour la gestion du domaine.