vendredi 30 mars 2012

Les couloirs de la violence amoureuse: un outil de sensibilisation intéressant!


Un outil de sensibilisation fort intéressant vient d'être mis en place dans une école de la région du Saguenay/Lac St-Jean. Cet outil ayant pour titre "Les couloirs de la violence amoureuse" vise à sensibiliser les jeunes aux violences dans les relations amoureuses. Un projet inspirant!
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La Sûreté du Québec, la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean et l’organisme communautaire La Passerelle ont créé un nouvel outil de prévention contre la violence amoureuse, qui s’adresse aux adolescents.
« Les couloirs de la violence amoureuse » prend la forme d’un labyrinthe mesurant 12 mètres par 8 et il permet aux jeunes de suivre l’évolution de la vie amoureuse d’un couple de leur âge. Les vidéos, les effets spéciaux et les reconstitutions de décors rendent très réaliste la mise en scène. À travers le parcours, les jeunes découvrent les signes précurseurs de la violence amoureuse, son cycle, son évolution, les conséquences possibles de cette violence et les façons de s’en sortir.
Une équipe composée d’un enseignant, d’un professionnel de l’équipe psychosociale de l’école, d’une intervenante de La Passerelle et d’un policier de la Sûreté du Québec accompagne l’élève et lui permet de s’y retrouver dans le labyrinthe.
L’impact de cet outil de sensibilisation se ferait déjà sentir : des organismes du milieu ont pu observer que des jeunes sont passés à l’action peu après leur visite, alors que cela peut prendre des années avant d’obtenir des résultats significatifs dans la dénonciation de cas de violence amoureuse.
Mis en place au Saguenay, plus précisément dans les établissements de la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean, cet outil est conçu de façon à pouvoir être déployé dans toutes les écoles du Québec.

lundi 26 mars 2012

Le Boulier d'Athéna Reçoit 350 000$ pour prévenir les crimes d'honneur dans la région de Montréal


Source: LaPresse.ca, publié le 16 mars 2012


Stephen Harper dénonce les crimes dits «d'honneur»


Le premier ministre Stephen Harper a évoqué le cas de la famille Shafia, vendredi, alors qu'il était de passage à Montréal afin d'annoncer le soutien d'Ottawa à un programme de prévention contre les crimes d'honneur.
M. Harper a visité un centre montréalais pour les victimes de violences familiales afin de dénoncer les crimes commis contre les filles et les femmes au nom de «l'honneur».
Il a qualifié ces actes de «barbares» et d'haineux» avant de promettre près de 350 000 $ pour financer un programme du Bouclier d'Athéna - Services familiaux visant à prévenir ce genre de pratiques à Montréal.
«Récemment, la tragédie des filles Shafia a profondément touché la population canadienne», a déclaré Stephen Harper lors d'une allocution prononcée au centre en présence du sénateur Pierre-Hugues Boisvenu et de la secrétaire parlementaire du ministre des Finances, Shelly Glover.
«Tous les Canadiens et les Canadiennes, peu importe la couleur de leur peau ou quel Dieu est dans leurs prières, ont le droit inaliénable à la sécurité et à la vie, a-t-il poursuivi. Il est de notre devoir d'assurer que les victimes de ces meurtres incompréhensibles n'aient pas souffert pour rien.»
Originaire de l'Afghanistan, la famille Shafia s'était installée à Montréal à son arrivée au Canada en 2007. En janvier dernier, trois de ses membres, le père Mohammed, sa deuxième femme Tooba Yahya et leur fils Hamed, ont été reconnus coupables des meurtres de Zainab, Sahar et Geeti, filles et soeurs des accusés, ainsi que de Rona Amir, première épouse du paternel.
Les quatre corps avaient été retrouvés en juin 2009 dans une voiture au fond d'un canal à Kingston, en Ontario. Durant le procès, la Couronne a fait valoir que les soeurs Shafia, qui étaient âgées de 19, 17 et 13 ans, et la première femme, âgée de 52 ans, avaient été tuées afin de laver l'honneur familial.
Les employés du Bouclier d'Athéna - Services familiaux ont profité vendredi de la visite du premier ministre pour discuter de leur travail avec les reporters.
La directrice général du centre, Melpa Kamateros, a révélé qu'elle avait remarqué que le nombre de crimes d'honneur rapportés était en hausse depuis les dernières années. Elle a attribué cette augmentation au fait que les gens étaient plus au courant du problème et plus disposés à parler.
«Nous avons eu des cas qui ressemblaient beaucoup à celui des Shafia. Nous les avons traités d'une certaine manière et nous n'avons eu aucun impact négatif dans ces dossiers», a raconté Mme Kamateros. Elle a donné l'exemple d'une femme qui avait été sauvagement attaquée puis amenée au centre. «Un homme membre de la famille n'aimait pas la façon dont elle s'habillait et son attitude», a-t-elle précisé.
Le Bouclier d'Athéna - Services familiaux travaille à sensibiliser différentes communautés aux abus contre les femmes et aux droits des femmes au Canada, et ce, dans 14 langues.
Ce n'est pas la première fois que le gouvernement conservateur aborde le délicat sujet des crimes d'honneur. Et ses tentatives antérieures n'ont pas toujours été heureuses.
En 2010, la ministre Rona Ambrose avait semé la confusion en suggérant que les crimes d'honneur soient ajoutés au Code criminel. Sa proposition avait choqué bien des experts, qui avaient soutenu qu'une telle politique compliquerait le travail des procureurs par rapport aux preuves et rendrait plus difficile la condamnation des coupables.
Après une série de déclarations vagues et contradictoires provenant de différents membres du gouvernement sur une période de plusieurs semaines, les conservateurs avaient finalement rejeté l'idée.
Vendredi, Stephen Harper a également parlé de beaucoup d'autres sujets en répondant aux questions des journalistes réunis dans la circonscription d'Outremont, qui est représentée par le candidat à la chefferie du Nouveau Parti démocratique, Thomas Muclair.
Questionné sur les chances que les conservateurs élisent un jour une femme à leur tête, M. Harper a répliqué que la seule femme à avoir été première ministre du pays était la conservatrice Kim Campbell. Il a dit espérer que la chose se reproduise dans l'avenir, tout en rappelant que c'était les circonscriptions qui choisissaient leurs candidats.
Les médias ont aussi demandé au premier ministre si son gouvernement n'avait pas donné des munitions aux indépendantistes québécois en prenant récemment une série de décisions qui s'étaient révélées impopulaires dans la province. Il a répondu avoir plutôt vu le contraire, assurant qu'il avait l'impression que le mouvement souverainiste avait décliné depuis l'arrivée des conservateurs au pouvoir.
Stephen Harper a également indiqué qu'il n'avait pas l'intention de rouvrir le débat sur la peine de mort parce qu'il ne croyait pas qu'il y avait consensus sur la question.

mercredi 14 mars 2012

Campagne Facebook de SOS violence conjugale

L'organisme SOS violence conjugale, un organisme qui offre aux femmes victimes de violence conjugale de la province de Québec un service téléphonique d'accueil, d'évaluation et de référence, vient de lancer une campagne de sensibilisation sur Facebook.

Cette campagne a pour objectif d'amener la population à afficher leur soutien aux femmes victimes de violence conjugale.

Deux vidéos ont été créées (voir plus bas) ainsi qu'un application que vous pouvez ajouter afin de donner votre appuie. Pour donner cet appui, rendez-vous sur cette page.

mercredi 7 mars 2012

Offre d'emploi au Centre de prévention et d'intervention pour les victimes d'agression sexuelle


Le Centre de prévention et d’intervention pour les victimes d’agression sexuelle (CPIVAS) de Laval est à la recherche d’une :

INTERVENANTE PSYCHOSOCIALE

Description de responsabilités

Intervention :

  • Faire de l’intervention téléphonique
  • Remplir les demandes de services, évaluation téléphonique
  • Répondre aux urgences et situations de crise, référer au besoin
  • Prendre les inscriptions pour groupes et ateliers
  • Faire des suivis individuels et de groupes
  • Faire de l’intervention de groupe (préparation, animation, évaluation)
  • Faire l’évaluation pré-groupe des participant(e)s
  • Rédiger les rapports et tenir à jour les statistiques d’intervention
  • Réaliser des conférences de sensibilisation

Collaboration :

  • Participer à la représentation et aux événements spéciaux de l’organisme
  • Participer aux réunions d’équipe, aux formations offertes par l’organisme
  • Exercer la fonction de monitrice auprès d’une stagiaire et toutes autres tâches connexes à sa fonction.

Critères d’admissibilité :

  • Formation en travail social, sexologie, psychologie ou criminologie.
  • Expérience en intervention directe individuel et de groupe
  • Bonnes connaissances et intérêt marqué pour la problématique de l’agression sexuelle
  • Capacité de travailler en équipe et seule
  • Disponibilité minimum : 1 soir semaine

Conditions de travail :

  • Poste permanent à 4 / jours semaine (32 heures)
  • Selon la politique salariale en vigueur dans l’organisme


Important : Veuillez faire parvenir votre curriculum avant le 15 mars 2012 par télécopieur au (450) 669-1658 ou par courriel : martine.poirier@cpivas.com
Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue recevront une réponse.