jeudi 20 décembre 2012


Travail à la chaîne : une journée de conférences interactives

Source : Mesures alternatives Jeunesse de Laval

7 février 2013
Centre jeunesse de Laval

« ET SI ON S’EN PARLAIT »

Dans le cadre de sa septième édition Travail à la chaîne, les membres de la Table sociojudiciaire de Laval vous invitent à participer à cette journée de collaboration et d’échanges entre intervenants des milieux communautaire, policier, de la santé et des services sociaux, scolaire et judiciaire. Par des conférences, exposés interactifs et échanges, voici une occasion unique de s’informer, de partager sur des enjeux et sur les situations complexes pour lesquelles nous sommes amenés à intervenir concernant la délinquance sexuelle. Nous aurons la chance d’accueillir pour cette journée plusieurs conférenciers oeuvrant tant auprès des victimes que des agresseurs.

Quel est le travail policier et celui des intervenants lorsqu’il y a dévoilement d’une agression sexuelle? (conférenciers : S/D François-Guy Delisle et S/D Isabelle Goulet police de Laval, un représentant du Directeur des poursuites criminelles et pénales et une intervenante du Centre Jeunesse de Laval).

Les services offerts par le Centre d’intervention en délinquance sexuelle (CIDS) à la clientèle adolescente ; diverses typologies d’adolescents ayant abusés des enfants, facteurs cliniques associés à la récidive sexuelle (conférencier : M, Yves Paradis, Centre d’intervention en délinquance sexuelle).

Vénus, un projet au sein de l’organisme Sida-Vie Laval. Vénus se veut une présence auprès de personnes oeuvrant dans le travail du sexe afin de promouvoir une sexualité responsable et sécuritaire et ce tout en préservant leur dignité. (conférencier : Richard Cadieux, Directeur général, Sida-Vie Laval)

Les services du Centre de prévention et d’intervention pour victimes d’agression sexuelle (CPIVAS) les façons de travailler, les attitudes aidantes et les conséquences de ces abus dans la vie des victimes. (conférencière : Madame Martine Poirier, Directrice générale, CPIVAS)

« Plan d’enquête en proxénétisme », cela vous dit quelque chose? (conférencier : M. Dany Gagnon, Service de protection des citoyens, Laval).

« Les Survivantes », intervention et témoignage

Lieu :              Centre jeunesse de Laval, 308, boulevard Cartier Ouest, Laval, salle1
Stationnement gratuit sur place et accessible par autobus et le métro Cartier
Date :              7 février 2013                                     Heure :        8 h 30 à 16 h 30
Coût :             30 $ (incluant dîner (sur place) et pochette du participant)

Merci de compléter le formulaire d’inscription et nous le faire parvenir avant le 1er février 2013!

Membre du comité organisateur :

Carole Du Sault                                                       Solange Guay
Centre jeunesse de Laval                                            Mesures alternatives jeunesse Laval

Jocelyne Gaudreau                                                  François Nolin
Centre jeunesse de Laval                                            Service de protection des citoyens, Laval

Marie-Josée Flageole
Service de protection des citoyens, Laval

lundi 17 décembre 2012


La période des fêtes, une période de réjouissances? Pas pour les victimes de violence conjugale et d’agressions à caractère sexuel…  

Communiqué, pour diffusion immédiate

Laval, le lundi 17 décembre 2012  – La Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval (TCVCASL) a lancé le 6 décembre dernier sa campagne de sensibilisation sur le réseau social Facebook, afin de rejoindre les personnes victimes, mais aussi les personnes auteures de violence sexuelle et conjugale.

« La période des Fêtes, avec ses rassemblements multiples, est souvent névralgique pour les personnes touchées par les problématiques d’agressions à caractère sexuel et de violence conjugale. En témoigne notamment l’augmentation du nombre de plaintes enregistrées par les services policiers», mentionne Eve-Marie Lampron, coordonnatrice de la TCVCASL. « C’est aussi une période de partys de bureau et de partys de famille où des situations de violence surviennent ».

« C’est pourquoi nous avions décidé de réaliser une campagne de sensibilisation sur Facebook en décembre 2011 et janvier 2012, afin d’être en mesure de diriger les personnes concernées vers notre site Web. Celui-ci rassemble plus de 100 pages d’informations variées sur la violence conjugale et les agressions à caractère sexuel. Et comme plus de 134 000 LavalloisEs ont un compte Facebook, ce procédé nous a permis de rejoindre de nombreuses personnes ».

« Le résultat s’est avéré très concluant : plus de 7 000 Lavallois-e-s ont alors cliqué sur nos publicités, et ont ainsi pu été redirigé-e-s vers les ressources appropriées à leur situation. C’est pourquoi nous reconduisons la campagne cette année, avec davantage de budget et sur une plus longue période, afin de rejoindre encore plus de personnes».

S’adresser aux personnes avec les mots qu’elles utilisent

La particularité de cette campagne est qu’elle reprend les phrases que les personnes disent ou pensent elles-mêmes, qu’elles soient victimes ou agresseures. On pense par exemple au classique « je ne l’ai presque pas touchée ».  Du côté des victimes, on entend souvent « tous les couples se chicanent, c’est normal… » ou « j’ai honte, je n’aurais pas dû m’habiller ainsi », etc. En apercevant ces phrases dans l’onglet « publicités » de leur compte Facebook, les Lavallois-e-s peuvent ainsi se sentir interpellé-e-s, et souhaiter en savoir davantage.

Inconduites sexuelles de la part de professionnel-le-s de la santé

La campagne cible aussi la problématique particulière des agressions commises par des professionnel-le-s de la santé. Un groupe de chercheures, en collaboration avec l’Association québécoise Plaidoyer Victimes, a récemment publié un rapport éclairant sur la question[1]. Selon celui-ci, entre 2005 et 2010, 122 demandes d’enquête pour inconduite sexuelle ont été enregistrées par les ordres professionnels québécois réunissant des travailleurs et travailleuses de la santé. « Pendant la campagne 2011-2012, la publicité sur les agressions commises par des professionnel-le-s de la santé est celle qui a le plus retenu l’attention du public », mentionne également Eve-Marie Lampron.

Campagne 2012-2013

La campagne se tiendra jusqu’au 15 janvier 2013. « Nous espérons rejoindre autant de Lavallois-e-s que l’an dernier, et même davantage. Les médias sociaux s’imposent de plus en plus comme outils de sensibilisation du public, et nous permettent de nous adresser à la fois aux victimes et aux auteur-e-s de violences conjugale et sexuelle. Les rejoindre et les informer, c’est déjà une première étape, tout à fait cruciale, vers leur prise de conscience ».

La Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval

Depuis 1985, la Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval (TCVCASL) regroupe des organismes et des institutions du territoire lavallois luttant contre les violences conjugale et sexuelle. Travaillant avec une approche terrain, notre organisme vise à sensibiliser et à informer la population en général, ainsi qu’à former ses membres en particulier. Notre devise est la suivante : « Face à la violence, c’est tolérance zéro! ».


[1] Manon Bergeron, Mariève Talbot-Savignac, Martine Hébert, en étroite collaboration avec l’Association québécoise Plaidoyer-Victimes, « Rapport de recherche : étude exploratoire sur les inconduites sexuelles entre un-e professionnel-le de la santé et un-e client-e au Québec », septembre 2012. http://www.aqpv.ca/images/docs/Rapport_ARUC_AQPV_UQAM.pdf (page consultée le 6 décembre 2012). 

jeudi 6 décembre 2012

6 décembre : se souvenir pour que cesse enfin la violence envers les femmes


Laval le jeudi 6 décembre 2012 – La Table de concertation de Laval en condition féminine (TCLCF), et la Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval (TCVCASL) unissent leurs voix pour commémorer aujourd'hui un bien tragique anniversaire, celui de la tuerie de Polytechnique, où un homme tua 14 femmes et en blessa plusieurs autres dans un acte de haine misogyne le 6 décembre 1989. 
La TCLCF et la TCVCASL tiennent à souligner cet événement, que personne ne peut ni ne doit oublier, en lançant une courte vidéo, tournée récemment lors d'un die in organisé au cégep Montmorency dans le cadre des 12 jours pour l'élimination de la violence envers les femmes, qui se terminent aujourd'hui. « La vidéo et l'action dénoncent la violence dont sont encore trop souvent victimes les femmes, simplement parce qu'elles sont des femmes, et le caractère tabou que revêt cette violence et qui permet de la maintenir. Pour que cette violence cesse enfin, il faut briser le silence, cesser d'excuser les hommes et croire les victimes » souligne Marie-Ève Surprenant, coordonnatrice de la Table de concertation de Laval en condition féminine.

À Laval, cette réalité est bien connue : les maisons d'hébergement débordent et les ressources pour les femmes victimes de violence peinent à répondre à toutes les demandes d'aide. « En 2011, plus de 1400 infractions contre la personne ont été commises dans un contexte de violence conjugale, selon le service de police de la ville de Laval. Et cela ne représente que la pointe de l'iceberg : c'est moins du tiers des femmes qui dénoncent la violence dont elles sont victimes. Quant aux agressions sexuelles, elles ne sont dénoncées que dans 10% des cas », déplore Ève-Marie Lampron de la Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval.

En cette triste journée anniversaire et dernière journée de la campagne pour l'élimination de la violence envers les femmes, la Table de concertation de Laval en condition féminine de même que la Table de concertation de Laval en violence conjugale et agressions à caractère sexuel tiennent à honorer la mémoire des victimes, à saluer le courage des survivantes et à réitérer leur engagement auprès des Lavalloises dans la lutte contre le fléau qu'est la violence envers les femmes.

*La Table de concertation de Laval en condition féminine (TCLCF) est un regroupement régional travaillant avec ses membres à l'amélioration de la qualité et des conditions de vie des femmes, tant aux plans social, économique et politique. Depuis plus de vingt ans, la TCLCF, qui représente plus de 30 000 Lavalloises, développe un espace de solidarité entre les groupes de femmes de Laval en plus d’initier des actions collectives pour une véritable égalité entre les sexes.

* La Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval (TCVCASL) est un regroupement régional composé de membres oeuvrant  en violence conjugale et  agressions  à caractère  sexuel. Grâce à  son  approche   terrain,   la  TCVCASL vise  à sensibiliser et informer la population en général et à former ses membres en particulier et ce, sur la base d’une analyse multifactorielle et dans une perspective de transformation sociale.

jeudi 22 novembre 2012

Violence, sécurité des femmes et armes à feu

La Coalition pour le contrôle des armes a mis en ligne un dossier complet, sur les liens entre les violences faites aux femmes et la possession d'armes à feu.

Ce dossier peut être consulté sur le site internet de la Coalition, à l'adresse suivante : http://controledesarmes.ca/category/securite-des-femmes/

La Coalition organise également une campagne de sensibilisation, dans le cadre des 12 jours d'action contre la violence faite aux femmes, et à l'approche du 6 décembre, date de commémoration de la tristement célèbre Tuerie de l'École Polytechnique. Pour plus de détails, contactez la Coalition :
par courriel : cgc.montreal@gmail.com, ou par téléphone : 514.528.2360.

mardi 13 novembre 2012



Rapport de recherche : Étude exploratoire sur les inconduites sexuelles entre un-e professionnel-le de la santé et un-e client-e au Québec


Source : Le texte et les informations sont tirées intégralement du Bulletin de liaison de l'Association québécoise Plaidoyer-Victimes, no. 18, novembre 2012

Amorcée au début de l’année 2011, la recherche exploratoire sur les inconduites sexuelles entre un professionnel de la santé et un client menée par Mmes Manon Bergeron, Mariève Talbot et Martine Hébert du Département de sexologie de l’UQAM en étroite collaboration avec Plaidoyer-Victimes, a été complétée plus tôt cet automne et fait l’objet d’un rapport qu’il est possible de consulter en
cliquant ici : http://www.aqpv.ca/images/docs/Rapport_ARUC_AQPV_UQAM.pdf

Réalisé grâce au soutien financier accordé par l’ARUC, Femmes, violences et contextes de vulnérabilité et du CRIVIFF, le projet a permis de recueillir des données québécoises afin de dresser un portrait de ce qui se fait au Québec en termes de pratiques éducatives au sein des ordres professionnels du domaine de la santé, et d’avoir un aperçu de l’ampleur du phénomène de l’inconduite sexuelle. Pour répondre aux objectifs fixés, l’étude a combiné une variété d’approches, soit une analyse documentaire, un questionnaire écrit et une entrevue individuelle. L’étude exploratoire s’inscrit dans la lignée des actions menées depuis plusieurs années par l’Association afin de sensibiliser les professionnels et le public à la problématique des inconduites sexuelles commises par les professionnels de la santé. Elle se veut une contribution aux réflexions entourant
la possibilité de développer et de consolider des pratiques cohérentes avec la réalité des victimes, mais aussi avec celle des ordres professionnels. Et elle renforce notre conviction que cette problématique mérite l’attention du milieu de la recherche et la mobilisation des acteurs sociaux au Québec.

jeudi 1 novembre 2012


Journée Francine-Ouellet 2012 : La recherche en violence conjugale d'hier à aujourd'hui

Source : Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF)

Date : 11 décembre 2012, de 8h30 à 16h30 
Lieu : Grand Salon, Pavillon Desjardins, Université Laval (Québec)

La programmation et le formulaire d'inscription sont disponibles à l'adresse suivante : 

jeudi 18 octobre 2012

Un rapport de recherche sur le Nunavut, dans lequel il est question des violences conjugale et sexuelle

Sources : vigiepsychosociale.clipp.ca et Réseau de recherche en santé des populations du Québec, octobre 2012

Il s’agit d’un rapport qui a été réalisé grâce à un partenariat entre le gouvernement du Nunavut, Nunavut Tunngavik inc., et des chercheurs de l’Université McGill et de l’Université de Toronto. Les chercheurs ont passé deux ans auprès des Nunavummiut (ou Nunavois). Le sondage couvre sept domaines : la sécurité de la communauté, les activités traditionnelles, les réseaux sociaux, la santé mentale individuelle, la violence interpersonnelle, le suicide, la consommation d’alcool et les jeux d’argent.

Vous pouvez consulter le rapport, publié en anglais, à l'adresse suivante :

mardi 9 octobre 2012

Forum social de Laval : du 16 au 18 novembre

Informations tirées du site web du Forum social de Laval http://www.cdclaval.qc.ca/forum-social

Suite au succès du Forum social de Laval organisé en 2009, les partenaires du Forum social de Laval ont constaté que de grandes initiatives citoyennes en étaient resorties, mais ont aussi constaté que, trois ans plus tard, il est essentiel de poursuivre et de renforcer ce qui a été réalisé en 2009 et depuis.

Ainsi, du 16 au 18 novembre 2012 aura lieu le prochain Forum social de Laval au Collège Montmorency. De nombreuses organisations oeuvrant à Laval ont travaillé à l'organisation de ce grand rendez-vous citoyen auquel est invité à participer l'ensemble de la population lavalloise.

La démarche du Forum social de Laval 2012 a pour objectif de permettre aux citoyens-nes de Laval d’identifier les enjeux importants à Laval et la manière dont chacun peut contribuer à l’amélioration du mieux-être lavallois. Cette démarche a pour point culminant la seconde édition du Forum social de Laval qui aura lieu à l'automne 2012. La démarche du Forum social de Laval, là où la parole citoyenne passe à l’acte!

Toutes les informations pertinentes (programmation, inscription en ligne, partenaires, etc.) sont disponibles sur le site web du Forum social de Laval  http://www.cdclaval.qc.ca/forum-social

mardi 2 octobre 2012

Médiation sans frontière et le Centre de recherche en droit public organisent la Première conférence internationale formative en médiation pénale et la justice des mineurs


9 au 16 octobre et 25 octobre 2012

Hôtel des Gouverneurs-Place Dupuis

Montréal


À noter : formation donnée par Joseph Folger le 25 octobre !


Vous trouverez la programmation à l'adresse suivante : 
http://www.mediationsansfrontiere.ca/rapports/conference_octobre.pdf
Le formulaire d'inscription et les tarifs sont détaillés ici : 
http://www.mediationsansfrontiere.ca/rapports/tarif_conference.pdf



Communiqué émis par l'organisme Mesures alternatives Jeunesse de Laval : 

Nous avons le plaisir de vous transmettre une invitation à participer à la Première conférence internationale formative portant sur le thème de la médiation pénale et de la justice des mineures qui aura lieu à Montréal du 9 au 16 octobre ainsi que le 25 octobre. Organisée par Médiation sans frontière et le Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal, cette formation représente la première formation de notre nouvelle association, l’Association des organismes de justice alternative (ASSOJAQ).

Les deux premières journées sont des journées ouvertes au public. Toutefois, l’ASSOJAQ a ouvert un nombre de places  limité pour  que des personnes non membres de l’ASSOJAQ puissent participer à l’ensemble de la formation. Vous verrez que le 25 octobre, une formation sera donnée par Joseph Folger, une sommité dans le domaine de la médiation.
Nous vous invitons à diffuser cette information dans vos réseaux respectifs et nous espérons avoir le plaisir de vous compter parmi nous lors de cet évènement.
Mesures alternatives Jeunesse de Laval
234 boulevard des Laurentides
Laval, QC,  H7G 2T6
(450) 663-7674
Fax : (450) 663-3529




mardi 5 juin 2012

Nouveaux articles scientifiques publiés par le Centre national de prévention du crime sur la délinquance juvénile

Le Centre national de prévention du crime (CNPC), vient de mettre en ligne plusieurs nouveaux articles scientifiques concernant la délinquance juvénile. Voici les articles que vous pouvez consulter directement sur leurs sites.
Jeunes à risque
La délinquance juvénile est un problème complexe à multiples facettes. Il est important de comprendre le contexte dans lequel elle se développe afin d'élaborer des stratégies de prévention et d'intervention efficaces pour les jeunes à risque. La majorité des jeunes au Canada vivent une transition normale vers l'âge adulte. Cependant, il y en a qui sont exposés à des facteurs négatifs qui ont une incidence défavorable sur leur développement psychosocial et qui peuvent même conduire à un comportement délinquant, ce qui peut leur valoir par la suite des démêlés avec la justice.
Bon nombre d'études sur la délinquance juvénile menées au cours des vingt dernières années ont porté sur des délinquants juvéniles âgés ayant commis des crimes graves et violents. La compréhension des trajectoires de la délinquance à un jeune âge et des facteurs de risque et de protection liés ces trajectoires peut orienter l'élaboration de programmes ciblés de prévention et d'intervention. Cette étude estime également les coûts de chaque trajectoire de délinquance en lien avec l'utilisation des ressources du gouvernement : justice pénale, orthopédagogie, santé et services sociaux et aide sociale.
L'objectif de la présente étude est de cerner les facteurs de risque de la petite enfance dans de multiples domaines, notamment les caractéristiques du quartier, l'adversité familiale, les relations avec les parents et les pairs et les comportements externalisés et internalisés propres ou communs aux quatre sous-types de troubles de conduite (TC).
Un certain nombre d’études canadiennes ont visé à déterminer les facteurs de risque liés aux crimes graves et à la récidive dans les premières étapes de développement. Certaines d’entre elles ont également exploré les différentes trajectoires criminelles chez les jeunes au cours de leur vie. Les conclusions de ces études sont importantes sur le plan théorique de même que pour l’élaboration de politiques en matière de prévention du crime en général. Le présent article fait la synthèse de l’état actuel des connaissances à partir d’études canadiennes sur la détermination, l’évaluation et la prévision du risque de délinquance chez les jeunes, en prêtant une attention particulière aux facteurs de risque de délinquance.
Un des défis que la majorité des gouvernements démocratiques doivent relever quand ils élaborent leurs politiques en matière de justice pénale est de réduire les infractions graves et violentes commises par les jeunes et les adultes. Le présent rapport dresse un bilan de la littérature plus récente sur les divers facteurs de risque et leur évolution, et met en évidence des méthodes d'intervention, adaptées selon l'âge, auprès de jeunes aux profils de risque variables.
Questions de recherche
Pouvons-nous cerner les caractéristiques et les cheminements criminels des jeunes Canadiens qui sont responsables de la grande majorité des infractions et des types de crimes les plus graves?

Est-ce que le Test de CRACOVIE permet d'évaluer avec précision et de manière fiable les risques et les besoins des jeunes présentant de multiples problèmes pendant les premières années de leur développement?
Quels sont les facteurs familiaux qui favorisent la délinquance juvénile ou qui contribuent à la prévenir?

Maltraitance envers les aînés - Diffusion du rapport de recherche sur l'implantation et la pertinence clinique de la Ligne Aide Abus Aînés


MONTRÉAL, le 18 mai 2012 /CNW Telbec/ - C'est aujourd'hui qu'est rendu public le rapport de recherche sur l'implantation et la pertinence clinique de la Ligne Aide Abus Aînés (LAAA), entrée en fonction le 1er octobre 2010. Ce service d'intervention téléphonique est l'une des principales mesures phares du Plan d'action 2010-2015 du ministère de la Famille et des Aînés pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées.

Le rapport de recherche, réalisé sous la direction de Michèle Charpentier, Ph.D., professeure titulaire à l'École de travail social de l'UQÀM, et de Maryse Soulières, M.A., travailleuse sociale et agente de recherche à la LAAA, présente une analyse du processus d'implantation de ce service novateur et dresse un portrait statistique des 4 879 appels traités au cours de la première année d'opération. Il analyse aussi la pertinence clinique des interventions effectuées à la LAAA à partir de plusieurs vignettes cliniques. Les services de consultation professionnelle et de formation, offerts aux intervenants du réseau de la santé et des services sociaux par la LAAA, sont ensuite présentés. Enfin, le rapport émet plusieurs recommandations concernant la poursuite de la LAAA et visant l'amélioration continue des interventions effectuées auprès des personnes âgées en contexte de maltraitance.
Selon Maryse Soulières, co-auteure principale du rapport, « ce processus de recherche a été très utile pour l'équipe de la ligne Aide Abus Aînés, lui permettant d'améliorer constamment ses interventions auprès des appelants. Le rapport de recherche permettra de démystifier l'intervention qui se fait à la ligne, dans le respect des volontés et des choix des aînés et en collaboration étroite avec les autres établissements et organismes qui peuvent être appelés à jouer un rôle dans le dépistage et l'intervention en contexte de maltraitance envers les aînés ».

Le rapport sera diffusé à l'ensemble des Centres de santé et de services sociaux du Québec, de même qu'aux nombreux organismes partenaires du CSSS Cavendish en matière de prévention de la maltraitance envers les aînés.

Le rapport complet est disponible en page d'accueil du site Internet de la Ligne Aide Abus Aînés (www.aideabusaines.ca), ainsi qu'en page d'accueil du site Internet du CSSS Cavendish (www.cssscavendish.qc.ca).

Quelques faits saillants sur la LAAA depuis sa création
  • La LAAA a traité 4 879 appels au cours de la première année, soit 1,5 fois plus que les prévisions initiales;
  • L'achalandage de la LAAA semble fortement influencé par les campagnes de sensibilisation à la maltraitance et le traitement médiatique de certaines situations de maltraitance;
  • Près du tiers des personnes qui ont appelé à la LAAA sont des aînés qui se disent victimes de maltraitance, un autre tiers est composé des membres de la famille des présumées victimes;
  • Dans 43 % des appels, la présumée victime est une femme de 70 à 89 ans;
  • La majorité des appels concernent des aînés demeurant à domicile, mais on remarque une surreprésentation des appels provenant des milieux d'hébergement privés et publics;
  • Dans plus de 52 % des appels, la personne qui maltraite serait un membre de la famille de l'aîné;
  • Les types de maltraitance les plus souvent rapportés à la LAAA sont la maltraitance financière et la maltraitance psychologique.

À propos de la ligne Aide Abus Aînés
La ligne téléphonique provinciale Aide Abus Aînés (LAAA) a été mise en place par le CSSS Cavendish sous l'initiative du ministère de la Famille et des Aînés, avec la collaboration de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal et du ministère de la Santé et des Services sociaux.

La LAAA est accessible tous les jours entre 8 h et 20 h. Le service téléphonique est assuré par une équipe d'intervenants professionnels. Pour en savoir plus sur la Ligne et sur les ressources offertes en prévention de la maltraitance envers les aînés, vous pouvez consulter les sites internet suivants : www.aideabusaines.ca et  www.maltraitanceaines.gouv.qc.ca. Pour contacter la ligne Aide Abus Aînés : 1 888 489-ABUS (2287).

Nouvelles statistiques de Statistique Canada sur la victimisation pour 2009, 2010 et 2011

Statistique Canada vient de rendre disponible plusieurs portraits statistique pour l'année 2010 qui pourraient vous intéresser. En voici quelques uns:

Statistiques sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes au Canada, 2010-2011

Statistiques sur les tribunaux de la jeunesse au Canada, 2010-2011

La violence familiale au Canada: un profil statistique, 2010

La victimisation chez les Canadiens âgés, 2009

Les services au victimes au Canada, 2009-2010

Bonne lecture!


"La prostitution : il est temps d'agir" ; un avis du conseil du statut de la femme


Le Conseil du statut de la femme rend public aujourd’hui un avis intitulé La prostitution : il est temps d’agir. Le débat sur la prostitution ressurgit périodiquement. Dix ans après la publication d’une recherche intitulée La prostitution : Profession ou exploitation? Une réflexion à poursuivre, le Conseil répond à la question en prenant clairement position en faveur de la lutte à la prostitution. Il est urgent d’agir pour contrer cette forme d’exploitation sexuelle inacceptable dans une société comme le Québec, qui a fait de l’égalité entre les sexes une valeur fondamentale.
Dans cet avis, le Conseil présente une analyse globale des enjeux liés à la prostitution et dégage des pistes d’action basées sur le principe de l’égalité des sexes. Il recommande d’intervenir à la fois au niveau juridique, pour continuer à pénaliser ceux qui exploitent la prostitution d’autrui, et au niveau social, par la prévention et la protection des personnes à risque. Mais il juge d’abord essentiel de reconnaître que les préjudices — tant individuels que collectifs — découlant de la prostitution portent atteinte à la dignité des femmes, au droit à l’égalité et aux droits fondamentaux.

mercredi 9 mai 2012

La violence conjugale post-séparation

Une dynamique de violence conjugale, ça peut se poursuivre même après une séparation. La Maison "Assistance aux femmes" a produit un document qui s'intitule "La violence conjugale post-séparation; une situation bien réelle". Si vous souhaitez consulter ce document directement en ligne, vous pouvez-le faire en cliquant ici.

Il est aussi possible d'en commander en langue française et en langue anglaise en passant directement par l'organisme en téléphonant au 514-270-8291.  Chaque copie se détaille 0,35$ + les frais pour la livraison. 

Bonne lecture!

jeudi 19 avril 2012

Modifications au Code civil du Québec - Le ministre de la Justice propose de modifier le délai de prescription en matière de crimes contre la personne


QUÉBEC, le 17 avril 2012 /CNW Telbec/ - Le ministre de la Justice et Procureur général du Québec, M. Jean-Marc Fournier, annonce aujourd'hui des modifications au Code civil du Québec, notamment pour faciliter l'action en responsabilité civile entreprise par les victimes d'infractions criminelles portant atteinte à la personne.

Le projet de loi no 70 présenté aujourd'hui à l'Assemblée nationale propose de modifier le délai de prescription actuel en matière de crimes portant atteinte à la personne, dont les agressions sexuelles. La période où de telles poursuites peuvent être intentées serait prolongée, en agissant à la fois sur la durée et sur le point de départ du délai de prescription.

Ainsi, le projet de loi augmenterait à 10 ans le délai de prescription qui est actuellement de 3 ans. De plus, le point de départ de ce délai débuterait au moment où la victime prend conscience des torts résultant d'un crime et non du jour où ce crime a été commis; cette prise de conscience pouvant survenir plusieurs années après les faits. Cette précision constitue une avancée majeure par rapport aux dispositions actuelles qui ont pour effet, dans certains cas, de situer ce point de départ au moment du crime, ce qui rend difficile l'exercice de certains recours.

De plus, lorsque le crime est commis alors que la victime a moins de 18 ans, le projet de loi propose que les années de minorité ne soient plus prises en compte dans le calcul du délai de prescription. Cela permettrait à ces victimes de conserver tous leurs droits de recours à l'âge adulte, dans l'éventualité où leurs parents ou leurs tuteurs ne les auraient pas déjà entrepris en leur nom.
« Notre gouvernement pose un geste significatif pour les victimes. En modifiant le délai de prescription, nous souhaitons que les victimes aient dorénavant plus de temps pour entreprendre des recours au civil contre les auteurs des crimes dont elles ont été la cible. En effet, prendre conscience des effets néfastes d'un crime sur sa vie peut prendre du temps, que ce soit à la suite d'intimidation, de voies de fait, de violence conjugale, d'agressions sexuelles ou de tout autre crime qui porte atteinte à l'intégrité de la personne », a déclaré le ministre Fournier.

D'autres dispositions pour faciliter les démarches des citoyens
Dans son rapport annuel, la Protectrice du citoyen a émis des recommandations relativement à la délivrance d'un certificat de décès dans certaines circonstances et relativement à la délivrance d'un certificat de changement de sexe pour une personne née au Québec, mais qui n'y réside plus.
En vertu des règles actuelles du Code civil, lorsqu'une personne est disparue ou que son corps ne peut être retrouvé, le Directeur de l'état civil, à défaut d'un constat de décès dressé par un médecin ou par des agents de la paix, ne peut confectionner l'acte de décès d'une personne que conformément à un jugement déclaratif de décès lui ordonnant de le faire.

Le projet de loi autoriserait le Directeur de l'état civil à dresser l'acte de décès d'une personne décédée dont le corps n'a pas été retrouvé lorsque son agresseur a été reconnu coupable. Cette nouvelle mesure épargnerait aux familles l'obligation de s'adresser aux tribunaux pour obtenir un certificat de décès.

Le projet de loi propose également d'accorder au Directeur de l'état civil la compétence pour modifier la mention du sexe figurant sur l'acte de naissance d'une personne née au Québec mais n'y résidant plus. Cette mesure faciliterait les démarches des personnes ayant subi une intervention chirurgicale pour changer de sexe et qui résideraient maintenant dans une province ou dans un État où un tel changement à l'acte de naissance n'est pas possible.

Finalement, de nouvelles dispositions permettraient désormais aux personnes sourdes et muettes d'utiliser les services d'un interprète en langue des signes pour faire leur testament, dans le cas où elles ne sauraient ni lire ni écrire.

« Le gouvernement du Québec démontre une fois de plus l'importance qu'il accorde aux victimes d'actes criminels et à leur famille. Nous sommes à l'écoute des transformations de la société québécoise et nous souhaitons adapter le Code civil du Québec aux besoins des citoyens », a conclu le ministre Jean-Marc Fournier.

Les mesures proposées couvrent la grande majorité des cas problématiques survenus en jurisprudence depuis l'entrée en vigueur du Code civil du Québec.

Modifications au Code civil du Québec

Le ministre de la Justice propose de modifier 

le délai de prescription en matière de crimes contre la personne


Faits saillants
  • Le projet de loi facilitant les actions civiles des victimes d'actes criminels portant atteinte à la personne et l'exercice de certains autres droits a été présenté par le ministre de la Justice.
  • Les principales dispositions du projet de loi concernent la prescription :
    • Le délai de prescription applicable, actuellement de 3 ans, sera porté à 10 ans pour les poursuites au civil intentées par les victimes d'un acte criminel contre la personne;
    • Le calcul du délai de prescription applicable dans les poursuites en responsabilité civile débutera à compter du moment où la victime prend conscience du lien de causalité entre l'acte criminel et le préjudice qu'elle a subi, plutôt qu'au moment de l'agression. Il s'agit d'une précision importante qui pourra faciliter les poursuites plusieurs années après les faits;
    • Si une victime est âgée de moins de 18 ans au moment de l'agression, le calcul du délai débutera seulement lorsque la victime sera consciente du lien de causalité entre le crime et le préjudice subi, et ce, jamais avant qu'elle ait atteint l'âge de 18 ans. Elle conservera ainsi tous ses recours à l'âge adulte si ses parents n'en ont pas déjà entrepris à sa place alors qu'elle était mineure;
    • Des dispositions particulières sont également prévues pour les victimes majeures en curatelle ou en tutelle, afin qu'elles conservent leurs droits de recours.
  • D'autres dispositions visent à faciliter les démarches des citoyens :
    • Le Directeur de l'état civil pourra dresser l'acte de décès d'une personne assassinée, et dont le corps n'a pas été retrouvé, dès que la culpabilité de son agresseur aura été reconnue au terme d'un procès. Les proches n'auront plus à entreprendre de démarches judiciaires pour obtenir un certificat de décès;
    • Le Directeur de l'état civil pourra modifier l'acte de naissance d'une personne née au Québec ayant changé de sexe et qui ne réside plus au Québec, lorsque cette modification s'avère impossible dans l'État, la province ou le territoire où cette personne a élu domicile;

Les personnes sourdes et muettes pourront utiliser les services d'un interprète en langue des signes pour faire un testament. 

mercredi 11 avril 2012

Lutter contre la cyberpédophilie au Québec; oui, mais...


Sur le site Web du Ministère de la Sécurité publique, nous pouvons lire que: "Cette équipe poursuivra son mandat de détecter les cyberprédateurs, de déceler et de démanteler des réseaux de distribution de pornographie juvénile, de travailler à l’identification des victimes et, finalement, de soutenir les actions policières en matière d’exploitation sexuelle des enfants à l’échelle provinciale."

Cette nouvelle est réjouissante. Par contre, cette nouvelle implique aussi qu'il y aura une augmentation des dossiers de délinquantEs sexuels qui devront avoir un suivi dans les ressources spécialisées en délinquance sexuelle. Est-ce que le financement de ces ressources, déjà maigre, sera ajusté en fonction de ces nouvelles mesures ou les listes d'attente s'allongeront? "Capturer" des délinquantEs sexuels est le début d'un processus, mais ils doivent avoir accès à des intervenantEs qualifiéEs pour recevoir les services nécessaires. Et ça passe par une indexation du financement des ressources en délinquance sexuelle.

De plus, ce travail d'intervention auprès des délinquants sexuels est à faire, mais le plus important est aussi de faire de la prévention! Cette prévention passe néanmoins par l'éducation à la sexualité de tous et toutes, à la promotion des relations saines et égalitaires où sont proscrites les relations entre enfants et adultes. Là aussi du financement et des ressources qualifiées doivent être mises en place pour atteindre cet objectif. Où en sommes-nous dans le dossier d'éducation à la sexualité dans les écoles? A-t-on prévu former des intervenantEs dans les groupes écoles à ce sujet?

Finalement, une réflexion pourrait être amorcée sur des mesures de réduction des méfaits, comme par exemple sur la responsabilité des moteurs de recherche tel que Yahoo et Google qui donnent accès aux sites contenant de la pornographie juvénile. En 2012, c'est par le Web que circule la majorité des contenus de pornographie juvénile. Au-delà d'arrêter les délinquantEs sexuels, serait-il souhaitable de proposer des projets de lois pour responsabiliser les fournisseurs Web? À suivre...

jeudi 5 avril 2012

Un nouveau site Web sur la porno juvénile; des outils pour les ado, les parents et les intervenantEs


Bonjour tout le monde,

Je suis fière de vous informer qu’un nouvel outil web vient d’être mis en ligne par le Centre d’intervention en délinquance sexuelle de Laval.

Sur ce site Web qui se trouve à http://cidslaval.com/cids-cisd/, vous trouverez :

-           Des outils sur la porno juvénile qui s’adressent aux parents
-           Des outils sur la porno juvénile qui s’adresse aux ado;
-           Des outils sur la porno juvénile qui s’adressent aux intervenatEs de divers horizons;
-           Un forum pour discuter des différents enjeux, problématiques, questionnement etc.
-           Un centre de documentation sur les problématiques de la délinquance sexuelle et la pornographie juvénile.

Veuillez prendre note que pour accéder au centre de documentation et au forum, vous devez devenir membre du CIDS au coût de 10$. Vous pourrez vous procurer cette carte de membre en vous présentant à la prochaine assemblée générale annuelle du CIDS ou en communiquant par téléphone ((450) 967-3941) ou par courriel avec le CIDS info@cidslaval.com

Merci de transférer cette information dans votre réseau!

Bonne journée!

vendredi 30 mars 2012

Les couloirs de la violence amoureuse: un outil de sensibilisation intéressant!


Un outil de sensibilisation fort intéressant vient d'être mis en place dans une école de la région du Saguenay/Lac St-Jean. Cet outil ayant pour titre "Les couloirs de la violence amoureuse" vise à sensibiliser les jeunes aux violences dans les relations amoureuses. Un projet inspirant!
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La Sûreté du Québec, la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean et l’organisme communautaire La Passerelle ont créé un nouvel outil de prévention contre la violence amoureuse, qui s’adresse aux adolescents.
« Les couloirs de la violence amoureuse » prend la forme d’un labyrinthe mesurant 12 mètres par 8 et il permet aux jeunes de suivre l’évolution de la vie amoureuse d’un couple de leur âge. Les vidéos, les effets spéciaux et les reconstitutions de décors rendent très réaliste la mise en scène. À travers le parcours, les jeunes découvrent les signes précurseurs de la violence amoureuse, son cycle, son évolution, les conséquences possibles de cette violence et les façons de s’en sortir.
Une équipe composée d’un enseignant, d’un professionnel de l’équipe psychosociale de l’école, d’une intervenante de La Passerelle et d’un policier de la Sûreté du Québec accompagne l’élève et lui permet de s’y retrouver dans le labyrinthe.
L’impact de cet outil de sensibilisation se ferait déjà sentir : des organismes du milieu ont pu observer que des jeunes sont passés à l’action peu après leur visite, alors que cela peut prendre des années avant d’obtenir des résultats significatifs dans la dénonciation de cas de violence amoureuse.
Mis en place au Saguenay, plus précisément dans les établissements de la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean, cet outil est conçu de façon à pouvoir être déployé dans toutes les écoles du Québec.

lundi 26 mars 2012

Le Boulier d'Athéna Reçoit 350 000$ pour prévenir les crimes d'honneur dans la région de Montréal


Source: LaPresse.ca, publié le 16 mars 2012


Stephen Harper dénonce les crimes dits «d'honneur»


Le premier ministre Stephen Harper a évoqué le cas de la famille Shafia, vendredi, alors qu'il était de passage à Montréal afin d'annoncer le soutien d'Ottawa à un programme de prévention contre les crimes d'honneur.
M. Harper a visité un centre montréalais pour les victimes de violences familiales afin de dénoncer les crimes commis contre les filles et les femmes au nom de «l'honneur».
Il a qualifié ces actes de «barbares» et d'haineux» avant de promettre près de 350 000 $ pour financer un programme du Bouclier d'Athéna - Services familiaux visant à prévenir ce genre de pratiques à Montréal.
«Récemment, la tragédie des filles Shafia a profondément touché la population canadienne», a déclaré Stephen Harper lors d'une allocution prononcée au centre en présence du sénateur Pierre-Hugues Boisvenu et de la secrétaire parlementaire du ministre des Finances, Shelly Glover.
«Tous les Canadiens et les Canadiennes, peu importe la couleur de leur peau ou quel Dieu est dans leurs prières, ont le droit inaliénable à la sécurité et à la vie, a-t-il poursuivi. Il est de notre devoir d'assurer que les victimes de ces meurtres incompréhensibles n'aient pas souffert pour rien.»
Originaire de l'Afghanistan, la famille Shafia s'était installée à Montréal à son arrivée au Canada en 2007. En janvier dernier, trois de ses membres, le père Mohammed, sa deuxième femme Tooba Yahya et leur fils Hamed, ont été reconnus coupables des meurtres de Zainab, Sahar et Geeti, filles et soeurs des accusés, ainsi que de Rona Amir, première épouse du paternel.
Les quatre corps avaient été retrouvés en juin 2009 dans une voiture au fond d'un canal à Kingston, en Ontario. Durant le procès, la Couronne a fait valoir que les soeurs Shafia, qui étaient âgées de 19, 17 et 13 ans, et la première femme, âgée de 52 ans, avaient été tuées afin de laver l'honneur familial.
Les employés du Bouclier d'Athéna - Services familiaux ont profité vendredi de la visite du premier ministre pour discuter de leur travail avec les reporters.
La directrice général du centre, Melpa Kamateros, a révélé qu'elle avait remarqué que le nombre de crimes d'honneur rapportés était en hausse depuis les dernières années. Elle a attribué cette augmentation au fait que les gens étaient plus au courant du problème et plus disposés à parler.
«Nous avons eu des cas qui ressemblaient beaucoup à celui des Shafia. Nous les avons traités d'une certaine manière et nous n'avons eu aucun impact négatif dans ces dossiers», a raconté Mme Kamateros. Elle a donné l'exemple d'une femme qui avait été sauvagement attaquée puis amenée au centre. «Un homme membre de la famille n'aimait pas la façon dont elle s'habillait et son attitude», a-t-elle précisé.
Le Bouclier d'Athéna - Services familiaux travaille à sensibiliser différentes communautés aux abus contre les femmes et aux droits des femmes au Canada, et ce, dans 14 langues.
Ce n'est pas la première fois que le gouvernement conservateur aborde le délicat sujet des crimes d'honneur. Et ses tentatives antérieures n'ont pas toujours été heureuses.
En 2010, la ministre Rona Ambrose avait semé la confusion en suggérant que les crimes d'honneur soient ajoutés au Code criminel. Sa proposition avait choqué bien des experts, qui avaient soutenu qu'une telle politique compliquerait le travail des procureurs par rapport aux preuves et rendrait plus difficile la condamnation des coupables.
Après une série de déclarations vagues et contradictoires provenant de différents membres du gouvernement sur une période de plusieurs semaines, les conservateurs avaient finalement rejeté l'idée.
Vendredi, Stephen Harper a également parlé de beaucoup d'autres sujets en répondant aux questions des journalistes réunis dans la circonscription d'Outremont, qui est représentée par le candidat à la chefferie du Nouveau Parti démocratique, Thomas Muclair.
Questionné sur les chances que les conservateurs élisent un jour une femme à leur tête, M. Harper a répliqué que la seule femme à avoir été première ministre du pays était la conservatrice Kim Campbell. Il a dit espérer que la chose se reproduise dans l'avenir, tout en rappelant que c'était les circonscriptions qui choisissaient leurs candidats.
Les médias ont aussi demandé au premier ministre si son gouvernement n'avait pas donné des munitions aux indépendantistes québécois en prenant récemment une série de décisions qui s'étaient révélées impopulaires dans la province. Il a répondu avoir plutôt vu le contraire, assurant qu'il avait l'impression que le mouvement souverainiste avait décliné depuis l'arrivée des conservateurs au pouvoir.
Stephen Harper a également indiqué qu'il n'avait pas l'intention de rouvrir le débat sur la peine de mort parce qu'il ne croyait pas qu'il y avait consensus sur la question.